Wish : Au Coeur du Cinéma Antillais avec Julien Dalle

Dans cet entretien exclusif avec Pascal Archimède, Julien Dalle, producteur et réalisateur guadeloupéen, nous dévoile les coulisses de Wish. Cette série qui retrace l’histoire d’une famille de producteurs de musique antillais, rassemble des figures iconiques de la scène antillaise: d’Admiral T à Francky Vincent, en passant par le trappeur Mata. Lors de cet échange, Julien partage son parcours vers le cinéma, évoque la place du cinéma caribéen sur la scène (inter)nationale, le besoin de renforcer la production locale ainsi que le rôle des acteurs noirs dans l’industrie française. Avec un budget d’un million d’euros et de grands défis, la série Wish, diffusée sur Canal + dès le 20 Novembre 2024, s’affirme comme un projet ambitieux pour le cinéma caribéen.

  •  Salut Julien, parle-nous un peu de ton parcours personnel. D’où viens-tu et qu’est-ce qui t’a poussé vers le cinéma, en sachant qu’à l’origine tu viens d’une école de commerce ?

Salut Pascal, je suis né et j’ai grandi en Guadeloupe, aux Abymes dans le quartier d’Anquetil. C’est mon père qui m’a poussé vers le cinéma. Il m’a en effet très tôt transmis sa passion des films. Comment? D’une part, il m’a appris à les regarder avec attention, à en analyser ses composantes (musiques, bruitages, constructions scénaristiques…). Avec mon grand frère, nous pouvions par exemple visionner avec plaisir le même film 50 fois tout en découvrant de nouveaux éléments. 

D’autre part, il m’a montré qu’il était possible de faire nous-mêmes nos propres films! À l’époque très peu de particuliers réalisaient des fictions. J’ai ainsi pu, dès l’âge de 5 ans, tourner devant sa caméra, le voir monter ses films pour nous les faire visionner après.

Par la suite ma mère m’a acheté mon premier caméscope (JVC), qui m’a permis de passer mon enfance à filmer mes amis, à les mettre en scène, et ainsi à me faire une expérience sur le terrain. 

Les études m’ont amené plutôt à faire une école d’ingénieur en physique et une école de commerce. Par la suite, j’ai travaillé 10 ans à Sony dans le marketing… mais sur des produits audiovisuels. Tout a fini par se recouper. 

En définitive, je n’ai pas fait d’études de cinéma, mais le cinéma a de tout temps été ma grande passion. 

Julien DALLE en compagnie de sa grand-mère

  • Tu as déjà réalisé trois films. Y a-t-il un lien thématique ou artistique entre ces trois projets ? Et où peut-on visionner ces films?

Le lien entre ces films est qu’ils racontent des histoires contemporaines et mettent en lumière des personnages antillais. 

Ces trois films, Les Konxs , Retour au pays et Secrets de famille , sont d’ailleurs une trilogie sous le nom de balades Créoles

Ils sont régulièrement achetés par des chaînes de télévision. En ce moment les droits de ces chaînes ont expiré. Du coup, le temps qu’ils les remettent en diffusion, il reste quelques Dvd qu’on peut commander à l’association ALMA (association du long métrage Antillo guyanais) sur Facebook. 

  • Tu viens de terminer la première saison de la série Wish. Peux-tu nous dire de quoi ça parle ? Quels en sont les thèmes principaux ?

Wish est une série de fiction sur l’industrie musicale antillaise. Elle a la particularité de raconter l’histoire d’une famille fictive, mais dans laquelle les chanteurs jouent quasiment tous avec leurs propres noms. 

Il s’agit là d’un genre nouveau que j’appelle fiction-réalité.  J’ai concrétisé et donné forme à cette idée pour aller encore plus loin dans ce qui fait notre essence, ce qui nous ressemble, ce qui nous rassemble en restant le plus authentique à ce que nous sommes!

Je pense que ce système fonctionne plutôt bien et la suite de la série sera sur le même principe. Cela permet également de s’appuyer sur l’actualité pour alimenter nos scénarios. 

Wish traite donc des coulisses de la musique antillaise. Notre  musique est riche et variée, et cette série a pour objectif de faire découvrir ou mieux faire connaître à un plus large public, nos musiques traditionnelles, le Zouk ainsi que les musiques dites “urbaines”. 

Par ailleurs, à travers la famille à la tête de ce studio (la famille Saint-Eloi), nous montrons les difficultés et les moments de joie que peuvent vivre certaines familles antillaises.

Enfin, c’est une série qui montre les artistes dans leur intimité et qui fait découvrir les coulisses de l’industrie musicale. En faisant mieux comprendre les complexités de leurs métiers, c’est une façon de leur rendre hommage et de faire leur public les connaître un peu mieux.

Wish est donc une série qui a pour objectif de montrer la beauté de nos arts aux Antilles et de nous dépeindre tels que nous sommes, avec authenticité!

  • Wish, c’est plus d’un million de budget. Réunir ces fonds a dû être un défi. Comment as-tu réussi à surmonter ces obstacles financiers pour mener à bien ce projet ? Les participants ont-ils été payés? Ou était ce sur la base du volontariat ?

Au début, le projet est parti d’un rassemblement d’acteurs et d’intermittents du spectacle qui, pour finaliser un projet de fin de formation, ont accepté de me suivre bénévolement pour concrétiser le projet pilote. 

Puis, devant l’engouement de ce projet, du public et des partenaires, nous avons rapidement monté un « vrai projet financier ». J’ai été agréablement surpris de voir qu’ils souhaitaient toutes et tous rejoindre notre aventure afin de soutenir un tel projet fédérateur. 

Techniquement, le budget de Wish a été réalisé grâce à la contribution des collectivités qui ont toutes adhéré à ce projet, grâce aux diffuseurs de la série (Canal + et France Télévisions Outre-Mer) et grâce aux entreprises (sponsoring). 

Grosso modo, le budget d’une série se partage en trois parts égales grâce à ces 3 acteurs financeurs. 

Comme tu le disais, Wish a un budget d’environ 1 million d’euros, ce qui est déjà une belle étape de franchie car elle est produite aux Antilles. 

En moyenne, la même série en France hexagonale aurait 5 fois plus de budget et aux États Unis 10 fois plus.  Nous développons donc notre cinéma et progressons. Nous devons continuer à développer notre modèle pour avoir un jour les mêmes revenus que les autres pays. Au moment où je te parle, la production de films ne nous laisse que très peu de bénéfices à nous producteurs. Nous nous battons pour avoir un jour les mêmes budgets que les autres.

Par ailleurs tous les acteurs et techniciens de la série ont été payés selon les conventions salariales du Centre National de la Cinématographie (CNC).

C’est une série télévisée, produite pour être normée au national et à l’international. 

Outre  les plus de 300 comédiens et techniciens qui ont participé au film, beaucoup de bénévoles ont aussi participé à ce projet collectif qui a rapidement provoqué un engouement au sein de la population. 

Au final, lors des deux tournages et dans l’accompagnement du film, c’est plus de 1000 personnes qui ont contribué à leur façon à cette aventure. On peut donc dire que Wish est la série des guadeloupéens, des martiniquais et des guyanais qui eux aussi ont été présents parmi les partenaires, acteurs et techniciens. 

Les 3 réalisateurs de Wish de gauche à droite: Dimitry ZANDRONIS, Julien DALLE et Marc BOYE

  • Julien, depuis quelques années, des voix s’élèvent au sein de la communauté pour dénoncer le manque de diversité dans le cinéma français. Que penses-tu de la place faîte aux acteurs/actrices noir(e)s dans le cinéma français ?

C’est important pour tous les peuples du monde, et donc pour les afrodescendants de se voir régulièrement à la télévision. 

Je pense que la place faite aux acteurs/actrices noir(e)s est beaucoup trop faible. 

Je n’étais pas forcément pour la notion de quota dans le cinéma, telle que ça a été fait aux États Unis. Mais je pense aujourd’hui que cette méthodologie serait nécessaire pour accélérer la représentativité à l’écran.

Le résultat aux États Unis par exemple, est qu’en deux générations, il’ n’y a plus qu’un seul acteur noir américain connu en la personne de Sydney Poitier, mais une bonne cinquantaine voire une centaine aujourd’hui. 

Cela permet par exemple à des mécènes comme Denzel Washington de payer des études à des comédiens noirs. Et l’on voit également une émulation positive autant à la production avec des gens tels que Tyler Perry, qu’à la réalisation avec Spike Lee par exemple.

Souhaitons que nous rétablissions les choses le plus rapidement possible. Notre production antillaise a son rôle à jouer en apportant des œuvres à l’édifice pour une meilleure représentativité. 

Julien DALLE

  • Certains considèrent que les rares Noir(e)s qui apparaissent dans les productions cinématographiques françaises sont souvent cantonné(e)s à des stéréotypes. Qu’en penses-tu?

Même si les choses évoluent peu à peu, c’est effectivement souvent encore le cas. 

Le développement des sociétés de production basées aux Antilles est une alternative à ce problème. Nous donnons des rôles beaucoup plus variés aux comédiens car nous ne fonctionnons pas par stéréotypes, mais mettons en avant un cinéma authentique. 

Nous parlons de personnages que nous connaissons car nous vivons parmi et avec eux. 

Cela permet mécaniquement de leur donner tous types de rôles, et parfois de leur donner des rôles dans des registres qu’ils n’avaient jamais expérimentés auparavant. 

Par exemple Firmine Richard, notre meilleure actrice antillaise et la plus connue au national, n’avait jamais eu de rôle dramatique en… 20 ans de carrière…Ce qu’elle a pu expérimenter lors du tournage de mon film secrets de famille en 2010. 

Les budgets sont encore insuffisants, mais ces productions sont cruciales dans la chaîne de l’industrie cinématographique pour qu’un maximum de comédiens puissent cumuler les tournages.

Pour que ce système fonctionne, il faut également que notre public afrodescendant réponde présent quand l’un de nos films sort en salle. 

  • Julien, depuis quelques décennies, des fils et filles de personnalités se succèdent devant et derrière la caméra (Delon, Castel, Depardieu, Gainsbourg…). Le cinéma français est-il devenu une entreprise familiale ?

Il est assez normal comme dans la musique ou le sport, que les enfants, ayant vu l’exemple de leurs parents, suivent leur trace. Je ne suis donc pas choqué par la présence des enfants de stars dans le milieu du cinéma. 

Ce qu’il faudrait faire évoluer, ce sont les circuits de financement qui vont souvent aux mêmes personnes. Ce sont les barrières à l’entrée où seules quelques sociétés de production ont une production immense, quand les petites sociétés peinent à boucler un projet.

Je trouve aussi qu’il devrait y avoir une meilleure logique entre les budgets et les recettes d’un film. 

Ainsi certains producteurs perdent de façon répétée beaucoup d’argent sur des films et n’ont cependant pas de difficultés à se faire financer à nouveau. Et tout cela pendant que d’autres, notamment des sociétés de production antillaises, se voient régulièrement refuser les aides nationales. 

C’est ce système de répartition qu’il faut faire évoluer et rendre plus juste. 

Nous aurons alors mécaniquement une meilleure représentativité de nos films au niveau national et n’aurions pas besoin de passer par la solution des quotas. 

Pour que ce système fonctionne, il faut également que notre public afrodescendant réponde présent quand l’un de nos films sort en salle. 

  • Julien, est-il aisé pour un réalisateur antillais comme toi de produire et distribuer une production artistique telle que Wish à un niveau local et national ?

Au niveau régional c’est aujourd’hui possible et facilité par rapport à il y a quelques années. Nous sommes dans la bonne direction assurément. 

Nous avons deux diffuseurs forts et impliqués dans le développement des productions locales: France Televisions Outre-Mer et Canal +, qui financent régulièrement les œuvres des producteurs antillo-guyanais. 

Nous avons des collectivités qui jouent le jeu et des complexes cinématographiques de qualité dans chaque île. 

En revanche, cela pêche toujours au niveau national, où même si ces mêmes diffuseurs rendent nos programmes disponibles au national en VOD, ces derniers sont peu mis en avant. 

Il faudrait aussi que ces diffuseurs promeuvent davantage nos œuvres auprès du public national afin de les familiariser à nos films. Et que nous, acteurs locaux et collectivités, trouvions des formules pour que la population afrodescendante de France et de Navarre soit informée de l’existence de nos productions.

Je travaille à des solutions dans ce sens avec des partenaires basés sur Paris. L’objectif est que nous passions ce plafond de verre. 

  • Je sais que l’un de tes rêves est de développer un cinéma à l’échelle caribéenne (francophone, anglophone, et hispanophone). Comment imagines-tu la mise en place d’un tel projet ? Serait-ce une façon d’augmenter la visibilité de nos films sans forcément passer par l’industrie nationale?

En fait Pascal, je souhaite à la fois un développement de nos films au niveau national ET dans la caraïbe. 

Au niveau national car, selon moi, plus de films permettraient d’améliorer la connaissance de la communauté antillaise par les autres communautés. Ça permettrait ainsi de recréer du lien et de faire baisser le communautarisme. 

Une meilleure exposition de nos films au national (re)donnerait, à mon avis, plus de fierté aux Antillais et à leurs descendants. 

Par exemple, on peut trouver cliché le film Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu , mais il a aussi permis de mieux comprendre chacune des communautés mises en scène. Grâce à l’humour, le spectateur a vu les membres de diverses communautés évoluer ensemble et se comprendre. 

Il faut également un développement de nos films dans la Caraïbe car nous sommes des peuples culturellement très proches. Je pense donc qu’avec du doublage et/ou du sous-titrage, les caribéens hispanophones et anglophones se retrouveraient dans nos histoires authentiques et pourraient apprécier nos films et séries. C’est déjà le cas et nous pouvons là aussi développer des projets et construire des partenariats.

À titre d’exemple, Saint Domingue héberge les seuls studios de tournages de la caraïbe. 

Il serait intéressant d’aller tourner la bas et de mettre en place un partenariat entre les Antilles et Saint Domingue. Au final, nous aurions un produit multiculturel qui pourrait se vendre dans plus de territoires. 

  • Julien, je reviens à la série Wish. Sans la spoiler,  peux-tu nous donner 2 ou 3 raisons susceptibles de nous donner envie d’aller la voir ?

Tout d’abord parce que c’est une série historique avec le plus grand rassemblement jamais réalisé d’artistes, chanteurs et humoristes antillais. Les amoureux des Antilles verront à l’écran leurs personnages les plus emblématiques. 

Ensuite parce que cette série a été calibrée techniquement pour l’international. Cela veut dire que nous avons utilisé et investi dans du matériel technique de très grande qualité pour que notre série puisse fièrement concurrencer les autres séries internationales. 

Enfin, parce que cette série est un écrin de tous les arts des Antilles, et que ces talents sont montrés à l’écran. Au delà de la musique omniprésente dans la série, nous montrons d’autres arts tels que la danse ou les arts visuels, sans oublier l’architecture, grâce notamment à de très belles images aériennes qui mettent en avant la beauté de nos édifices et de notre territoire. 

  • Sur Wish, tu as collaboré avec une pléiade d’artistes. Est-ce que ça a été facile de gérer ces différentes personnalités ? Comment as-tu réussi à maintenir une  dynamique au sein de l’équipe ?

C’est en effet un projet d’une immense complexité. À la fois au niveau audiovisuel, car il s’agissait d’un tournage avec plus d’une centaine d’artistes connus. Mais aussi au niveau musical où il a fallu composer, adapter, revisiter plus de 250 chansons et nappes musicales.

Malgré l’ampleur du projet, les artistes de Wish ont été admirables. Habitués à briller seuls, ils ont vraiment joué le jeu du collectif et facilité le tournage. 

Ils ont prouvé que si l’on est tous motivés par un vrai projet collectif, nous pouvons tous collaborer. 

Je pense qu’après les multiples exemples de clashs intergénérationnels ou en tous genres dans nos îles ces dernières années, le fait que ce projet soit resté immaculé est un motif d’espoir pour l’avenir et les nouvelles collaborations. 

Je crois que nous sommes tous conscients qu’ensemble on ira plus loin, c’est peut être le moment de le prouver dans les faits de façon répétée. 

J’espère que le projet Wish durera plusieurs saisons, il est en tout cas structuré pour, et que nous trouverons toujours les solutions pour faire cohabiter ces acteurs majeurs du secteur artistique. Petit scoop Pascal, ces artistes ont d’ailleurs pris plaisir à se connaître et à se revoir pendant le tournage. 

De plus, je pense que les techniciens de Wish ont également vécu une expérience spéciale avec ces plateaux remplis de tant de personnalités. 

Moi même j’étais heureux d’être entouré de tant d’idoles d’enfance! 

Je crois qu’il y a eu énormément de respect entre techniciens de l’audiovisuel et artistes. C’était là aussi un moment de partage qui restera probablement gravé dans la mémoire de toutes celles et ceux qui ont vécu ces moments historiques.

Si la population antillaise est au rendez-vous, nous aurons sans aucun doute d’autres saisons.

  •  Peut-on espérer une 2ème saison de Wish? 

Oh Oui! J’ai en effet structuré Wish pour que ce programme dure 50 saisons. 

Maintenant afin de s’assurer que les diffuseurs commanderont une deuxième saison il faut trois choses: 

– Primo, que le produit final soit de qualité et réussi. Nos premières projections privées montrent que le produit plaît énormément, alors nous sommes confiants. 

– Deuzio, que le succès régional soit spectaculaire. Là encore après la mobilisation d’une bonne partie de la population guadeloupéenne et martiniquaise, et des centaines d’encouragements, nous sommes résolument confiants que le programme sera massivement regardé aux Antilles-Guyane et même nous l’espérons dans le reste des régions outre-mer.

– Et troisièmement, que le succès national soit important. C’est là que nous devons collectivement tous jouer le jeu en faisant passer l’information à nos familles qui vivent en France hexagonale et notamment en Île de France. Une chose est sûre, si la population antillaise est au rendez-vous, nous aurons sans aucun doute d’autres saisons.

Je donne donc rendez vous à tous les abonnés de Nofi, quelque soit l’endroit où ils vivent le 20  novembre sur Canal + pour la sortie de la série Wish.

  • Julien, as-tu des projets à venir?

J’ai un documentaire qui est en partie déjà tourné à la Réunion. C’est un très beau documentaire sur les personnes porteuses de handicap dans le milieu sportif. Ce documentaire mettra particulièrement en lumière les membres de l’association « Canal de vie » d’Éric Bermont.

Cette association magnifique qui se bat pour notre rescapé guadeloupéen Loïc Liber, survivant des attentats de Toulouse et de Montauban. 

Le documentaire est une formidable leçon de vie que le public découvrira probablement en 2025. 

Je développe toujours mon quatrième long métrage dont le thème est l’humanitaire entre îles caribéennes et la solidarité après le passage d’un cyclone. 

Ce projet a été mis en standby avec Wish qui prend effectivement toute la place aujourd’hui, et je ne te cache pas que j’ai déjà hâte d’écrire la saison 2 de Wish! 

Je donne donc rendez vous à tous les abonnés de Nofi, quelque soit l’endroit où ils vivent le 20  novembre sur Canal + pour la sortie de la série Wish.

Du fond du cœur, j’espère que cette série destinée à la famille renforcera les liens qu’ils soient (inter)générationnels, communautaires ou autres et qu’elle donnera autant de plaisir aux spectateurs qu’elle nous en a donnée à la concocter.

Pascal Archimède
Pascal Archimède
Formateur indépendant en Anglais, Pascal Archimède est également Interviewer pour NOFI ainsi que l'auteur de "Histoire de l'Amérique Noire, des Plantations à la Culture Rap" ouvrage qui retrace l'histoire de la communauté Noire aux USA à travers les genres musicaux qu'elle a créés .

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