Plongez dans la naissance de la Françafrique et les indépendances de façade dans ce deuxième article d’une série de six. Découvrez comment le « Non » de Sékou Touré et l’émergence de Jacques Foccart ont façonné une alliance obscure entre la France et ses anciennes colonies.
Deuxième partie : les indépendances de façade et la naissance de la Françafrique
I° Les indépendances africaines et le « Non » de Sékou Touré
À la fin des années 1950, les appels à l’indépendance des colonies françaises d’Afrique résonnent avec une force grandissante. Les vents de liberté soufflent sur le continent, inspirés par les mouvements anticolonialistes et les luttes pour l’émancipation en Asie et en Amérique latine. En France, le président Charles de Gaulle comprend que le modèle colonial est voué à s’effondrer, mais il n’envisage pas un abandon des intérêts français en Afrique. Pour la métropole, le défi consiste à maintenir une forme de contrôle, de préférence discret mais efficace, qui sécuriserait l’accès aux ressources tout en adaptant la façade politique aux idéaux de l’époque.
La réponse de de Gaulle prend forme dans un projet audacieux : la « Communauté française », une entité supranationale offrant aux colonies une forme d’autonomie tout en préservant l’influence et le pouvoir de la France. En 1958, il entame un tour des colonies pour persuader les leaders africains de rejoindre cette Communauté. Mais lors de cette tournée, une opposition retentissante va changer le cours de l’histoire : celle de Sékou Touré, président du Parti démocratique de Guinée, qui proclame un « non » retentissant à la proposition française.
A – Le refus de la communauté française, un acte de bravoure politique
Le 25 août 1958, de Gaulle est en Guinée, où il rencontre Sékou Touré, un leader charismatique qui défend l’indépendance absolue pour son pays. Le dialogue entre les deux hommes est tendu. De Gaulle tente de convaincre Touré que l’adhésion à la Communauté serait une garantie de prospérité et de sécurité pour la Guinée. Mais Touré, avec un courage politique sans équivoque, affirme : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage. » Cette déclaration, qui incarne la fierté et la détermination de la Guinée, symbolise un rejet total de l’autorité française et inspire une vague de conscience politique à travers l’Afrique.
Le « non » de Sékou Touré résonne bien au-delà des frontières de la Guinée. La France, d’abord surprise par la fermeté de ce refus, comprend rapidement que ce rejet pourrait encourager d’autres colonies à choisir la voie de l’indépendance totale. Pour de Gaulle et ses conseillers, il devient impératif de faire de la Guinée un exemple, afin de dissuader les autres États africains de suivre cette voie.
B – Les conséquences du « Non » et la riposte de la France
Le refus de Sékou Touré est perçu comme un affront majeur par la France. La réponse est immédiate et brutale : la France retire ses fonctionnaires, ses médecins et ses ingénieurs de Guinée. Elle coupe toutes les aides financières et punit la Guinée en paralysant son économie naissante. Les infrastructures sont démantelées, les archives brûlées, et des cargaisons d’aide alimentaire sont interceptées pour créer une crise. Ce retrait forcé et l’abandon des services essentiels sont un acte de représailles qui vise à punir la Guinée pour son audace.
Malgré cette pression, Sékou Touré tient bon. En Guinée, il se tourne vers d’autres alliés internationaux, dont l’Union soviétique, pour compenser les pertes et renforcer l’autonomie de son pays. Ce rapprochement avec l’Est, dans un contexte de guerre froide, éveille les soupçons et les craintes de la France, qui voit là une menace pour son influence en Afrique de l’Ouest.
La stratégie post-coloniale, ou maintenir un contrôle indirect
L’indépendance de la Guinée et le rejet de la Communauté française obligent de Gaulle et son conseiller spécial pour l’Afrique, Jacques Foccart, à revoir leur stratégie. L’idée d’un contrôle direct par la France est mise de côté au profit d’une approche subtilement intégrée, celle de la Françafrique. Cette stratégie postcoloniale a pour but de préserver l’influence française sans l’étiquette du colonialisme, en installant des leaders africains favorables à Paris et en instituant des systèmes économiques et politiques qui maintiennent les anciennes colonies dans une dépendance presque identique.
Pour contrer l’élan d’indépendance, la France accorde progressivement leur autonomie aux autres colonies d’Afrique subsaharienne, mais elle conditionne cette indépendance. Des accords secrets et des alliances discrètes assurent que les nouvelles nations gardent une économie tournée vers la France. La mise en place du franc CFA, contrôlé par le Trésor français, et la signature de contrats d’exportation de matières premières sont autant de mécanismes qui verrouillent la dépendance économique des anciennes colonies.
Les gouvernements nouvellement indépendants sont donc indépendants en apparence, mais leurs ressources, leurs marchés et leur sécurité restent en grande partie sous la tutelle française. La France instaure ainsi une relation néocoloniale : elle garantit la stabilité des dirigeants africains en échange d’un accès privilégié aux ressources. Cette alliance est consolidée par l’établissement de bases militaires françaises stratégiquement positionnées en Afrique, permettant une intervention rapide en cas de menace sur les intérêts français.
Sékou Touré, symbole de résistance et de la complexité de la Françafrique
Sékou Touré devient alors une figure emblématique de la lutte pour la véritable indépendance en Afrique. Sa position ferme inspire d’autres leaders africains, comme Kwame Nkrumah au Ghana, à s’interroger sur l’authenticité des indépendances concédées par la France. Cependant, bien que Touré soit acclamé pour son courage, sa Guinée souffre des sanctions économiques et des pressions politiques de la France, et l’isolement international fragilise sa capacité à prospérer.
L’héritage du « non » de Sékou Touré marque un tournant pour l’Afrique francophone. Ce refus symbolise un choix courageux, mais il expose aussi la dure réalité de la Françafrique. La résistance de la Guinée montre à quel point il est difficile de s’affranchir des liens coloniaux lorsque les anciennes puissances coloniales contrôlent les clés de l’économie et des infrastructures. Cette situation révèle une profonde contradiction dans les promesses d’indépendance, contradiction qui, même des décennies plus tard, continue de définir les relations entre la France et ses anciennes colonies.
La naissance d’un système de contrôle durable
En créant la Françafrique, la France établit un modèle de gouvernance invisible mais omniprésent, où la dépendance économique et l’influence politique deviennent les outils modernes d’un colonialisme maquillé. Par ce système, la France garantit que les élites politiques africaines restent favorables à ses intérêts, souvent au détriment des aspirations démocratiques locales. Les nouvelles nations africaines, bien que politiquement indépendantes, se retrouvent prises dans un piège économique et diplomatique.
Ainsi, la réponse de la France au refus de Sékou Touré devient un acte fondateur de la Françafrique. En 1960, lorsque la vague d’indépendances balaie l’Afrique, elle laisse en place un ensemble de structures politiques, économiques et militaires qui maintiennent l’Afrique francophone sous une tutelle déguisée. La Françafrique est née de la volonté de la France de préserver ses privilèges dans un monde postcolonial, d’imposer une domination indirecte qui garantit que les anciennes colonies restent sous l’influence de l’Hexagone.
La stratégie de la Françafrique ne se limite pas aux frontières de la Guinée ou de la Côte d’Ivoire : elle est conçue comme un réseau d’alliances et d’influences qui couvre l’ensemble de l’Afrique francophone. Les élites africaines qui acceptent de coopérer bénéficient du soutien politique et financier de la France, tandis que celles qui cherchent une véritable indépendance font face à l’isolement, aux coups d’État orchestrés ou aux sanctions économiques. Ce système de pouvoir indirect s’enracine au cœur des structures de gouvernement africain, et les liens économiques et politiques établis au cours de ces années vont persister, créant un modèle de dépendance que certains qualifient de « colonisation mentale ».
La résilience de la Françafrique, une héritière des indépendances de façade
La Françafrique représente bien plus qu’un simple phénomène de la fin du colonialisme ; elle est un mécanisme durable, une institution parallèle qui, jusqu’à aujourd’hui, influence les décisions politiques et économiques dans plusieurs pays africains. Les indépendances de façade des années 1960 ont laissé place à une relation complexe où la France continue de jouer un rôle central dans le destin de ses anciennes colonies.
La détermination de Sékou Touré face à de Gaulle souligne la résilience des peuples africains, mais elle illustre aussi les défis colossaux auxquels ils ont dû faire face pour obtenir une véritable souveraineté. Ce chapitre de l’histoire, ancré dans les indépendances de façade, est le socle sur lequel la Françafrique construit ses bases : une indépendance proclamée mais vidée de sa substance, où les nations africaines restent sous l’emprise d’une puissance coloniale réinventée.
II° L’émergence de Jacques Foccart, l’architecte de la Françafrique
Dans les rouages invisibles de la diplomatie française, un homme incarne à lui seul la stratégie de contrôle subtile et pragmatique de la France en Afrique : Jacques Foccart. Conseiller de l’ombre de De Gaulle, Foccart devient le chef d’orchestre de la Françafrique, cet empire invisible qui survit aux indépendances en créant un réseau d’influence inédit reliant Paris aux nouvelles élites africaines. Il est nommé secrétaire général aux affaires africaines et malgaches en 1960, un poste créé sur mesure pour organiser et superviser l’après-colonisation en Afrique francophone. Sous sa direction, les relations franco-africaines prennent un tour nouveau, où la domination politique laisse place à une forme de néocolonialisme, aussi invisible que redoutablement efficace.
Jacques Foccart ne se contente pas de maintenir les liens entre les anciennes colonies et la France. Il déploie une stratégie d’influence complexe, mêlant coups d’État, financements secrets, et alliances avec des dirigeants africains souvent corrompus. Sa méthode repose sur la manipulation et le contrôle d’une élite dirigeante africaine soigneusement sélectionnée. En soutenant des hommes forts tels que Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire, Léon M’ba au Gabon ou encore Omar Bongo, Foccart parvient à maintenir des régimes fidèles à la France. En retour, Paris s’assure l’accès aux ressources naturelles et stratégiques africaines, en échange d’un soutien économique, militaire et diplomatique souvent crucial pour ces leaders, qui peinent à stabiliser leurs jeunes États.
Foccart intervient aussi directement pour préserver l’ordre et les intérêts français en Afrique. Dès les premiers signes de désobéissance d’un dirigeant africain, il n’hésite pas à orchestrer des coups d’État. En 1963, le président togolais Sylvanus Olympio, qui cherche à réduire la dépendance de son pays envers la France, est assassiné. Son rival, Gnassingbé Eyadéma, prend le pouvoir avec le soutien tacite de Foccart et devient le chef d’État qui garantira l’alignement du Togo avec Paris pour les décennies à venir. Les services secrets français, dont Foccart a le contrôle, soutiennent régulièrement ces interventions, formant des commandos, facilitant des armes et assurant une supervision dans l’ombre pour réprimer tout nationalisme menaçant les intérêts français.
Le « système Foccart » ne se limite pas à des alliances politiques. Il est aussi profondément ancré dans un réseau économique parallèle. À travers des entreprises comme Elf Aquitaine, Foccart instaure des canaux de financement occultes pour assurer la fidélité des dirigeants africains. Elf, sous l’égide de Foccart, est le fleuron de ce réseau économique opaque, déversant des millions de francs dans les caisses des régimes africains pour garantir des contrats pétroliers, miniers, et autres privilèges commerciaux. Elf devient même un acteur politique, capable d’intervenir dans des conflits locaux pour préserver ses intérêts, agissant comme un véritable bras économique de la Françafrique.
Au cœur de ce dispositif, Foccart organise également des circuits de corruption soigneusement dissimulés, formant des réseaux de financement destinés à garantir la loyauté des élites africaines. Les mallettes de billets échangées entre ministres et ambassadeurs français et africains deviennent la marque de fabrique de la Françafrique. La France, en retour, soutient financièrement les campagnes électorales de ses alliés africains, truque les résultats si nécessaire, et fournit une couverture diplomatique. Ces réseaux lui garantissent la pérennité des régimes en place, consolidant un contrôle économique et politique que Paris prétend officiellement avoir abandonné.
Pour Foccart, la Françafrique est bien plus qu’une simple relation de coopération ; elle est un modèle de contrôle indirect qui permet à la France d’exercer une influence durable et discrète. Son réseau d’hommes d’État africains, de militaires, de diplomates et de chefs d’entreprise assure la mainmise de Paris sur une vaste partie du continent. La complexité et l’opacité de ses méthodes rendent le système quasi-inattaquable, au point que même lorsque Foccart quitte officiellement ses fonctions dans les années 1970, ses réseaux continuent de fonctionner de manière autonome, et la Françafrique perdure comme un pilier des politiques françaises en Afrique. Jacques Foccart laisse un héritage durable, celui d’un empire de l’ombre où la puissance française se réinvente, non plus à travers des armées et des territoires, mais à travers des alliances invisibles et une influence insidieuse sur les jeunes nations africaines.
III° La Françafrique au service des intérêts économiques et stratégiques
Après les indépendances de façade, un autre champ de bataille se dessine dans les sous-sols africains, où reposent des ressources inestimables pour les ambitions économiques et stratégiques de la France. Uranium, pétrole, métaux rares : autant de trésors qui nourrissent l’économie française et assurent son rayonnement dans un monde devenu compétitif. Dès les années 1960, sous l’impulsion de figures comme Jacques Foccart, Paris élabore un système visant à préserver, coûte que coûte, le contrôle de ces ressources. Ce modèle de domination, invisible mais omniprésent, se structure autour de contrats opaques, d’alliances avec des dirigeants africains stratégiquement positionnés, et d’une série de dispositifs économiques qui réduisent ces pays à une dépendance durable envers la France.
Les contrats d’uranium du Niger illustrent bien cette mainmise. À la fin des années 1950, avec le lancement de son programme nucléaire, la France a un besoin insatiable en uranium, un minerai dont les gisements se trouvent dans les sous-sols nigériens. À travers des sociétés nationales comme Areva (aujourd’hui Orano), la France obtient des concessions d’exploitation exceptionnelles, souvent négociées dans des conditions favorables à ses propres intérêts. En échange d’une protection et d’un soutien politique, les dirigeants nigériens concèdent à la France un accès quasi exclusif à cette ressource cruciale, souvent à des tarifs inférieurs aux prix du marché. L’uranium nigérien devient alors l’épine dorsale du programme énergétique français, permettant aux centrales nucléaires de fournir plus de 70 % de l’électricité du pays. Ce schéma d’exploitation verrouille le Niger dans une relation asymétrique : malgré la richesse de son sous-sol, le pays reste l’un des plus pauvres du monde, tributaire des investissements français qui alimentent un cercle vicieux de dépendance économique.
Le Gabon et son pétrole constituent un autre exemple éloquent de ce modèle d’exploitation. Dès les premières découvertes de gisements dans les années 1960, Elf Aquitaine (devenue ensuite Total) s’implante solidement dans le pays, obtenant des contrats avantageux pour extraire le brut gabonais. L’entente entre Elf et le président Omar Bongo, protégé de Foccart, scelle un partenariat d’intérêt mutuel : en échange de son pétrole, Bongo bénéficie du soutien économique et militaire de la France, consolidant son pouvoir sur plusieurs décennies. À travers Elf, la France s’assure un approvisionnement en pétrole stable et à bas coût, tandis que les revenus des exportations enrichissent surtout l’entourage de Bongo, laissant la population dans une précarité marquée. Pour renforcer ce système, Elf verse des primes occultes à des officiels gabonais, établissant ainsi un réseau de corruption qui assure l’allégeance des élites locales et perpétue l’exploitation des ressources du pays. Cette stratégie génère un système de « rente pétrolière » où la richesse reste concentrée aux mains de quelques-uns, laissant l’économie nationale largement dépendante des fluctuations du marché pétrolier et de la « protection » française.
Dans la République démocratique du Congo, c’est un autre type de ressources qui est au cœur de cette dynamique de la Françafrique : les métaux rares. Cobalt, cuivre, coltan – ces minéraux sont vitaux pour les industries technologiques et la fabrication de nombreux équipements électroniques, du téléphone portable aux batteries de véhicules électriques. L’accès à ces métaux rares devient une priorité stratégique pour la France et, au-delà, pour tout l’Occident. Les compagnies françaises, comme la Compagnie Française des Mines et Métaux (CFMM), s’associent à des intermédiaires locaux pour sécuriser leur accès à ces ressources. Là encore, la France ne lésine pas sur les moyens pour maintenir un environnement politique favorable : soutien aux régimes locaux, parfois par l’entremise d’assistances militaires discrètes, comme dans les crises successives au Katanga. Ces alliances permettent à Paris de tirer profit d’un flux ininterrompu de métaux rares, tout en consolidant des positions stratégiques dans une région convoitée. Mais comme pour l’uranium et le pétrole, cette relation d’exploitation se fait au détriment du développement local, perpétuant des tensions sociales et politiques exacerbées par la précarité économique.
Ce réseau de domination économique ne repose pas seulement sur des contrats bilatéraux : il s’appuie également sur des accords monétaires qui assurent la mainmise française sur les économies de ses anciennes colonies. Le franc CFA, monnaie commune imposée dans quatorze pays africains, est convertie à parité fixe avec l’euro et gérée par le Trésor français. Ce système de change garantit une stabilité monétaire qui favorise les investisseurs français, mais il maintient aussi les pays africains dans une dépendance financière étroite vis-à-vis de la France. En effet, les réserves de change de ces pays sont en grande partie déposées à Paris, ce qui limite leur souveraineté économique et les rend vulnérables aux fluctuations de l’économie française. Le franc CFA symbolise ainsi l’une des formes les plus insidieuses de la Françafrique : une monnaie qui lie étroitement les économies africaines aux décisions financières françaises, freinant leur autonomie et favorisant une intégration économique déséquilibrée.
En somme, la Françafrique ne repose pas uniquement sur des alliances politiques ou des interventions militaires ; elle s’étend profondément dans les mécanismes économiques qui contrôlent les ressources stratégiques. Des accords d’uranium aux contrats pétroliers en passant par la mainmise sur les métaux rares, le système néocolonial français tire parti d’une infrastructure économique complexe pour garantir sa suprématie. Cette stratégie, parfois qualifiée de « colonialisme économique », façonne les relations entre la France et ses anciennes colonies bien au-delà des indépendances proclamées, montrant comment la Françafrique demeure au service des ambitions économiques et stratégiques de Paris.
Sommaire
Notes et références :
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- Article académique : Gadio, Cheikh Tidiane. « La politique africaine de la France de 1958 à 1995. » Revue française de science politique, vol. 46, no. 3, 1996, pp. 403–428.