Dans article qui suit, nous allons parler de la légende LeBron Raymone James Sr ! Pas d’histoire de GOAT ou autre, simplement la carrière du Kid of Akron, comme je l’avais fait quelques temps auparavant pour Michael Jordan.
Mais qui est LeBron Raymone James avant d’être celui que l’on appelle le King ?
Beaucoup l’adulent, d’autres le haïssent aujourd’hui aux Lakers, pourtant, l’histoire de LeBron James commence comme l’histoire simple d’un jeune afro-américain dans l’Ohio, le 30 décembre 1984. Son père n’étant pas présent, sa mère Gloria Marie James endosse toutes les responsabilités. À Akron, elle l’encourage et le pousse mais aussi le protège. Car un talent comme celui de son fils, ça se protège.
À St Vincent-St Mary, en tant que lycéen, LeBron Raymone James, brille au sein des Fab 5, son groupe d’ami. Pourtant, tout n’est pas aussi simple que ce que les gens pensent. S’il devient rapidement le prospect numéro 1 du pays, le chemin n’est pas non plus un long fleuve tranquille. Le jeune et talentueux Carmelo Anthony de Oak Hill veut lui aussi se faire un nom. Mais surtout, il y a celui qu’on annonce plus fort que James, Lenny Cooke !
Lenny Cooke, la première marche
Lenny Cooke est initialement inscrit à la Northern Valley Regional High School à Demarest, puis à la Northern Valley Regional High School à Old Tappan, où il évolue sous la direction de l’entraîneur Kevin Brentnall. Durant l’été 2000, Cooke remporte le titre de MVP des lycéens lors du camp Adidas ABCD. Cet été-là, il participe aussi à la Rucker League, au Rucker Park, le terrain mythique de New York, où il a terminé deuxième meilleur marqueur, avec une moyenne de 23 points et 12 rebonds par match. Pendant la compétition, il a affronté des joueurs professionnels comme Stephon Marbury, Ray Allen, Zach Randolph et Omar Cook.
Cooke est un jeune joueur de basketball très prisé au lycée, dans divers camps de basketball, ainsi que dans les tournois AAU. À un moment donné, il était considéré comme l’un des meilleurs recrues du pays, aux côtés de rivaux contemporains tels que LeBron James, Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire. ESPN l’a classé comme le deuxième meilleur senior de sa classe, derrière Anthony et devant des futurs joueurs de la NBA comme Stoudemire, Raymond Felton et Chris Bosh. Joakim Noah était l’un de ses amis proches.
L’une des anecdotes marquantes du film biographique Lenny Cooke est le match de 2001 au camp ABCD entre Cooke, phénomène de la région de New York et MVP du camp en titre, et LeBron James, un phénomène moins connu venant de « nulle part », lors duquel LeBron a supplanté Cooke en tant que meilleur prospect du pays. Au camp ABCD de 2001, Cooke avait une moyenne de 16,5 points, 5,4 rebonds, 2,9 passes décisives, 1,1 interception et 0,9 contre par match.
Il se dit que c’est à la suite de cette défaite que la carrière de Lenny Cooke prend la mauvaise tournure. Comme si plus qu’une défaite sur le terrain physique, c’était une défaite psychologique.
Les polémiques sur les cadeaux
La législation aux USA à l’époque ne permet pas aux écoles supérieures ni aux franchises NBA d’offrir des cadeaux de valeurs dépassant le plafond de 100 dollars aux prospects mineurs, pourtant, LeBron acceptera 50 000 dollars pour se sortir de sa situation. On dira de lui qu’il prend la grosse tête avec ses amis, mais c’est lorsqu’il se verra offrir deux maillots sur un parking que la sanction tombera. Suspension jusqu’à la fin de la saison et le sentiment d’abandonner son équipe, ses amis, sa mère. En présentant des excuses sincères, la peine sera réduite finalement à deux matchs.
Pour son retour, il déclare « Ce sera le match de ma vie » ! 52 points seulement pour le Kid from Akron !
Carmelo, le vrai défi
Après avoir relevé le défi Cooke, LeBron James est challengé par le natif de Brooklyn ! Carmelo Anthony 22.2 points et 10 rebonds par match, à 45.3% au shoot se présente avec la ferme intention de prouver qu’il n’est pas au centre de l’attention pour rien. Pour l’anecdote, le coach de Carmelo raconte que tard, la veille du match, il trouve Carmelo et LBJ en train de discuter amicalement et cela l’inquiète car il prend peur du fait que son joueur perde l’envie de gagner, mais il en faut plus pour « Me7o » !
Dans le podcast All The Smoke, il raconte cette rencontre du destin menant à l’une des grandes amitiés de l’histoire de la NBA :
« On arrive dans le New Jersey, on arrive au Prime-Time Shootout, on entre à l’hôtel, et il me dit : ‘Toi, c’est Melo ?’ ‘Ouais !’ C’était aussi le week-end du All-Star à Philly. Et on est restés assis sur les marches pendant des heures la veille de ce match. Je ne sais rien de toi, mon pote, et tu ne sais rien de moi.
On a tout de suite accroché à partir de ce moment-là, on a juste senti qu’on venait de milieux similaires, famille monoparentale, famille brisée, grandir dans les quartiers. Donc on s’est connectés pour ça, avant même le basket. … Je cherchais une sorte de relation comme ça avec quelqu’un, il cherchait la même chose, donc on est arrivés dans la vie de l’autre au bon moment. On cherchait tous les deux cette fraternité. »
Oak Hill Academy (Va.) 72, St. Vincent-St. Mary (Ohio) 66
James: 36 points (12-27 FG), 8 rebonds, six interceptions, 5 assists
Anthony: 34 points (14-25 FG), 11 rebonds, 2 assists
Malgré la défaite, LeBron James impressionne encore plus et valide son ticket pour la Draft 2003 sans passer par la case université. Maintenant que vous en savez un peu plus sur les début de LeBron Raymone James Sr, nous allons pouvoir parler de son arrivée tonitruante en NBA !