KAM immobilier s’impose comme un interlocuteur de confiance pour la diaspora afro-caribéenne souhaitant investir dans l’immobilier en Afrique. Rencontre avec Patricia Touré, fondatrice de l’entreprise.
Confiance, transparence, sécurité, simplicité. Telles sont les valeurs de Groupe KAM immobilier, qui offre à la diaspora afro-caribéenne les moyens d’investir en toute sérénité sur le continent. Basé sur Abidjan et Paris, l’entreprise, créée en 2016 par Patricia Touré, couvre plusieurs secteurs d’activités dont Achat-vente de terrains, construction ou encore prestations et gestion immobilières.
Mère de trois enfants, épouse, entrepreneure et investisseure en immobilier, Patricia Touré a créé KAM immobilier avec 15 ans d’expérience à son actif. Dans cet entretien, elle explique pourquoi il est important d’investir en Afrique mais surtout en quoi KAM immobilier s’inscrit comme une solution pour la diaspora.
Que signifie “KAM” et pourquoi avoir choisi ce nom pour votre entreprise ?
Il s’agit à l’origine des initiales du nom de mes enfants. Mais il se rapporte également à tout ce qui est kémite donc tout ce qui est noir, qui renvoie à l’Afrique et à la terre mère. Ensuite, dans KAM, il y a aussi le Ka, qui signifie la force vitale qu’il y a dans chaque être humain.
Pourquoi avoir créé KAM immobilier ?
Premièrement, l’immobilier est ma passion. Depuis une quinzaine d’années, j’investis en Côte d’Ivoire et en France, qu’il s’agisse d’immeubles, d’appartements ou de maisons que j’ai achetées, vendues ou louées. Autour de moi, plusieurs personnes me demandaient des conseils pour investir dans l’immobilier. J’ai donc créé une chaîne youtube où je donnais des astuces et des stratégies à suivre aux personnes qui ne savaient pas par où commencer. J’ai par la suite créé KAM immobilier pour répondre à ces demandes.
En quoi KAM immobilier s’inscrit comme une solution pour la diaspora africaine ? Qu’est ce qui la différencie d’autres agences qui se trouvent sur le continent ou d’autres entreprises immobilières qui ciblent la diaspora ?
J’ai des clients qui se trouvent au Canada, en Angleterre, en France, aux Antilles, au Cameroun… Je connais donc les problématiques de la diaspora afro-caribéenne et j’en fais partie, ce qui me donne un plus par rapport aux agences qui sont sur le continent. Les personnes de la diaspora veulent investir sans contrainte. Elles veulent des prix compétitifs et avoir le maximum d’informations. Lorsque je veux moi-même acheter des terrains, j’adopte une démarche où je me déplace, je me renseigne et où j’hésite. Mais j’ai la possibilité de me rendre tous les mois à Abidjan pour faire des contrôles inopinés sur le terrain et j’ai également un circuit avec des partenaires sur place.
Cela fait en sorte que les prestations que nous proposons aillent plus vite. KAM immobilier propose en premier lieu un investissement en toute sécurité en plus d’un contrat où je m’engage à rembourser les clients en cas de problème. Si je m’engage sur un terrain, c’est que j’ai effectué des vérifications jusqu’au dernier moment et ce avant de recevoir leur argent.
Comment se déroule le suivi des prestations (vente, location, permis de construire…) que vous proposez ?
Nous proposons plusieurs prestations en passant d’un simple achat de terrain à un diagnostic de bien. Si un client souhaite acquérir un terrain par exemple, il a la possibilité soit de me contacter, soit de contacter mon assistant à Abidjan. Par la suite, on lui fournit les informations dont il a besoin. S’il souhaite effectuer une visite du terrain et qu’il se trouve sur place, il peut le faire et s’il vit à l’étranger mes partenaires s’en occupent.
Si le client nous fait confiance, on achète directement sur place et dans le cas contraire, il peut contacter une tiers personne qui entrera en relation avec nous. Après la visite, on signe le contrat où nous aurons au préalable indiqué nos engagements ainsi que les informations sur le client qui apparaîtront sur les documents officiels du ministère de la construction. Ensuite, le client sera informé de chaque démarche concernant son achat par mail.
Et en ce qui concerne le repérage des biens ?
Mes partenaires, avec qui je travaille depuis des années et qui se trouvent à Abidjan, se chargent du repérage des biens. Avant de proposer un terrain en vente à un client, nous vérifions toujours qui est le propriétaire au niveau du ministère de la construction. La particularité de KAM est que nous travaillons sur le Grand Abidjan, une zone dessinée par l’Etat pour désengorger la ville. Il s’agit de sites stratégiques qui vont certainement s’accroître en raison de futures constructions comes de stades, des universités, des ponts et autres. Nous nous penchons sur tous ces sites à fort potentiel pour ensuite les proposer aux clients.
D’après vous pourquoi est ce important pour la diaspora d’investir, d’acheter ou de construire en Afrique ?
Je pars du principe où il ne faut pas oublier son pays d’origine. Nous sommes africains et nous nous devons d’avoir un pied à terre chez nous. Lorsque l’on regarde les statistiques, l’Afrique est le continent où il y a le plus de terres arables. 60% des transactions immobilières dans le monde sont faites en Afrique mais par des pays étrangers comme la Chine, l’Arabie saoudite, le Qatar ou encore les Etats-Unis.
Ces pays achètent massivement des terres de chez nous sans que ça nous fasse tressaillir. 2050 verra la population du continent doubler et nous n’aurons plus de place pour nous. En grande partie, l’Afrique appartient déjà politiquement et économiquement aux pays étrangers et bientôt elle leur appartiendra physiquement. Les enfants de nos enfants risquent de ne pas avoir de terres chez eux donc la diaspora doit investir chez elle au risque de ne plus être maître de son sol.
Comment fonctionne le secteur de l’immobilier sur le continent ?
Il est réglementé mais le processus prend un peu de temps. La plupart des gens qui veulent acheter ne passent pas forcément par des agences ou structures immobilières agréées mais par des connaissances comme un cousin, ou une tante qui auront entendu que l’on vendait un terrain. Et quand on fait partie de la diaspora, on peut se faire arnaquer car l’on se trouve à distance. Le fait de ne pas passer par un circuit dans les normes peut poser problème. En France, quand vous achetez un terrain, il est déjà titré. Après être passé chez le notaire, vous obtenez votre terrain titré en trois mois. En Afrique, il y a plusieurs stades d’évolutions.
Vous pouvez acheter le terrain auprès de villageois. Il ne sera pas titré et vous aurez seulement une attestation villageoise. Le risque est donc la vente à plusieurs personnes en même temps. Vous pouvez également acheter votre terrain une fois qu’il est titré mais le prix sera différent et les documents aussi. Vous pouvez alors vous faire arnaquer à toutes les étapes. En revanche, acheter un terrain définitivement titré par l’Etat vous donne une sécurité à 99,99%.
Sur votre site web, vous précisez que l’immobilier n’est pas réservé à une élite. Qu’entendez-vous par cette phrase ?
On a souvent l’impression que pour investir dans l’immobilier il faut être riche or c’est faux. Et c’est ce que je déconstruis avec mes apprentis investisseurs immobiliers. Que ce soit ici en France, en Afrique ou ailleurs, il suffit de préparer son projet en amont, et surtout bien gérer son budget. J’ai l’habitude d’aider mes clients au début de leur investissement en montant une stratégie sur plusieurs mois ou sur une année. Le but étant d’obtenir un budget suffisant. Il faut savoir qu’il est possible d’investir en Côte d’Ivoire avec 2000 ou 3000 euros et même en France, il est possible d’investir avec un SMIC. Tout le monde peut investir dans l’immobilier en faisant les choses correctement et dans l’ordre.
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