Le Sénégal célèbre l’abolition de l’esclavage à Dakar

Le pays célébré dans la capitale, l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises datant du 27 avril 1848. L’ambassadeur de Chine, le conseiller culturel de l’ambassade de France, des représentants des États-Unis, de la Belgique et du Mali ont participé à cette journée de mémoire ponctuée par l’inauguration d’une plaque commémorative par le maire  Karfa Diallo.

Le Sénégal célèbre l’abolition de l’esclavage à Dakar

Le 27 avril 1848, l’esclavage a été aboli dans les colonies françaises. Le Sénégal se libère alors de la traite négrière. Une date historique commémorée, lundi à Dakar, en présence du conseiller culturel de l’ambassade de France, des représentants des États-Unis, de la Belgique, du Mali et des élèves.

« Seule la mémoire, juste et apaisée, peut résoudre (les antagonismes) et fera de chaque nation réconciliée avec elle-même une parcelle de l’humanité », a déclaré le maire Karfa Diallo. « La jeunesse d’aujourd’hui a le droit de connaître l’histoire de ses parents qui ont résisté à l’esclavage », a insisté Mme Soham Wardini, représentante de l’élu municipal, rapporte le site Afrique Expansion.

« L’abolition est le fruit des luttes des esclaves et des abolitionnistes français »

Cette année, les autorités sénégalaises ont choisi de célébrer la fin de la traite négrière à Dakar. Une plaque a été installée, marquée par l’inscription : « L’abolition est le fruit des luttes des esclaves et des abolitionnistes français. »

L’île de Gorée, autre lieu de mémoire symbolique de l’esclavage au Sénégal, a servi par le passé de lieu de commémoration. Rappelons que la Maison des esclaves est classée dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978.

A l’image de la France, qui a adopté en 2001 une loi reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité, le Sénégal a fait voter en 2010 un texte qui pénalise la traite négrière.

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Sébastien Badibanga
Sébastien Badibanga
Journaliste-reporter, cool et branché. La politique est mon dada. J'aime aussi : la culture, les Etats-Unis, le PSG, l'électro et la mode. Je suis un épicurien qui croque la vie à pleine dent. "Je ne suis pas là pour plaire ou déplaire, mais pour porter la plume dans la plaie" (Albert Londres).

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