Quatre fonctionnaires de police sont mis en examen pour des violences commises sur Théodore Luhaka, le 2 février 2017.
Affaire Théo : requalification en violences volontaires
Ce mercredi 7 octobre, le parquet de Bobigny a annoncé avoir requis la requalification des faits de « viol aggravé » en « violence volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une mutilation ou une incapacité permanente partielle », à l’endroit d’un des policiers mis en examen pour avoir blessé Théodore Luhaka, le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
Le parquet a également requis le renvoi de deux autres policiers devant une cour d’assises, pour des faits de violences volontaires commises « postérieurement à son interpellation » et un non-lieu pour un quatrième fonctionnaire [1].
https://www.youtube.com/watch?v=X_hLBQMvZu8
Pour rappel, le jeudi , à 16h53, quatre policiers contrôlent un groupe de jeunes [2]. Théodore Luhaka est maîtrisé par trois policiers, et un quatrième tient le groupe à distance. À la suite de cette interpellation, Théodore souffre d’une plaie longitudinale de 10 centimètre du canal anal et d’une section du muscle sphinctérien, causés par l’insertion d’un bâton télescopique, entraînant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 60 jours. Le jeune homme affirme également avoir été l’objet d’insultes racistes et de nouveaux coups dans la voiture de police, et affirme avoir été pris en photo en position humiliante par les policiers via l’application Snapchat [3].
Notes et références
[1] « Affaire Théo : le parquet requiert la requalification du viol en violences volontaires« , leparisien.fr, publié le 7 octobre 2020
[2] « Aulnay-sous-Bois : le terrible témoignage de Théo« , leparisien.fr, publié le 1 février 2017
[3] « ‘Affaire Théo’ : le récit édifiant du contrôle d’identité qui a embrasé Aulnay-sous-Bois« , LCI, publié