Dans le cadre de manifestations de juin 2020 contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis, des manifestants ont décapité et déboulonné des statues du navigateur génois Christophe Colomb, considéré par beaucoup comme un génocidaire des Amérindiens. Des monuments dédiés à des personnalités des états pro-esclavage durant la Guerre de Sécession ont aussi été pris pour cible.
Des statues de Christophe Colomb, généralement considéré comme un fierté pour les Italo-Américains et un génocidaire pour les Amérindiens ont fait l’objet d’actes de vandalisme à Boston, où l’une d’entre elles a été décapitée ; à Miami où une autre a été taguée de symboles politiques de gauche à la peinture rouge et une autre déboulonnée et jetée à l’eau en Virginie.
En parallèle, des monuments dédiés aux personnages clés des Etats Confédérés qui ont lutté en partie pour le maintien de l’esclavage lors de la Guerre de sécession ont aussi été vandalisés. Ce fut notamment le cas d’une statue du président de ces états, Jefferson Davis, à Richmond en Virginie.
Alors que le circuit automobile de la NASCAR a décidé de mettre fin à son usage traditionnel du drapeau des états confédérés dans ses courses, la Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis et membre de l’opposition démocrate a demandé le retrait de monuments en mémoire des états confédérés au sein du Capitole. Le Président américain Donald Trump a répondu négativement et avec véhémence à ces revendications. Dans un tweet, il a notamment déclaré que « Ceux qui renient leur histoire sont condamnés à la revivre »!
THOSE THAT DENY THEIR HISTORY ARE DOOMED TO REPEAT IT!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 11, 2020
Petit tour du monde des monuments esclavagistes détruits par des activistes