Sadio Mané, un lion au cœur d’or

Lorsqu’on est africain, on a souvent conscience d’avoir une mission pour les siens, à plus forte raison lorsque notre talent nous amène à représenter un continent tout entier, à l’instar d’anciennes gloires du ballon rond, telles que Weah, Drogba, ou Eto’o.

 

Naissance d’un prodige

Aujourd’hui, c’est Sadio Mané qui incarne cette réussite et fait rêver bien au-delà de la planète football. En effet, même si son palmarès est déjà bien fourni pour un jeune homme de 27 ans (finaliste de la CAN 2019, lauréat du trophée du meilleur joueur africain 2019, vainqueur de la ligue des champions et co-meilleur buteur du championnat d’Angleterre la même année avec Liverpool…), on a envie de lui souhaiter davantage de bonnes choses pour la simple et bonne raison que sa réussite fait plaisir. Avec Mané, nous sommes loin du cliché du footballeur menant ostensiblement une vie faste, complètement déconnectée de la réalité et faisant les choux gras de la presse people. Non, le mot d’ordre semble être la discrétion et l’humilité.

Né dans le village de Bambali, au Sénégal en 1992, Sadio Mané a très tôt été confronté aux difficultés du quotidien, liées aux difficiles conditions de vie de l’Afrique rurale dans une famille pauvre. De plus, les perspectives d’amélioration étaient très limitées à cause d’un conflit armé mené par des groupes indépendantistes qui avait pour objectif de faire sécession en Casamance jusqu’en 2005. C’est dans ce contexte que Sadio Mané, fils d’un imam, frappait ses premiers coups-francs avec des ballons de fortune fabriqués de façon artisanale, tandis que sa famille, à commencer par son père, avait d’autres projets pour lui.

Une ascension fulgurante

Un beau-jour, alors qu’il n’avait que quinze ans, il décide de partir tenter sa chance à Mbour afin de rejoindre la prestigieuse académie de football de l’AS génération foot. Très vite, ses prouesses techniques lui permettent de voyager pour l’Europe. Tout d’abord au FC Metz (en partenariat avec l’AS génération foot), puis au Red Bull Salzbourg en Autriche, Southampton et enfin Liverpool en Angleterre, où il obtient ce que de nombreux footballeurs considèrent comme la consécration: La ligue des Champions. Mais de son propre aveu, le véritable graal se doit d’être soulevé en Afrique: « j’échangerais bien une ligue des champions contre une CAN » (Le Sénégal, qui n’a jamais remporté le titre de champion d’Afrique, a été vaincu par l’Algérie un but à zéro lors de la dernière CAN).

Bien plus qu’un joueur

Mais sur le terrain philanthropique, Sadio Mané est également à féliciter. En effet, on ne compte plus les innombrables actions concrètes de bienveillance menées dans son pays d’origine et plus particulièrement dans son village, où il finance la construction d’un lycée, un hôpital, un stade et vient directement en aide à la population sur ses fonds propres. Tout cela, sans oublier la disponibilité dont il fait preuve envers la population lors de ses voyages au pays, mais également envers ses supporters à travers le monde.
Souhaitons à ce joueur exemplaire d’aller le plus loin possible dans la réalisation de ses projets.

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