Deux anciens époux de Maame Cynthia avaient divorcé d’elle en raison de son impossibilité de leur donner des enfants. Grâce à la fécondation in vitro, elle a donné naissance à des quintuplés.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.media
De l’infertilité à des quintuplés
Un précédent article publié sur NOFI montrait comment l’incapacité d’un couple à concevoir des enfants retombe très souvent sur l’épouse en Afrique. Fréquemment, les époux répudient ou divorcent de leurs épouses dans ce cas. Cela se produit souvent même si elle n’est pas à l’origine de l’infertilité du couple.
Lire aussi: Stérilité, ce mal que l’Afrique conjugue au féminin
Un cas l’illustre parfaitement. Il s’agit de celui Maame Cynthia, une Ghanéenne âgée de 45 ans en juin 2019. Ses deux anciens maris avaient divorcé d’elle à cause de son infertilité. Pendant vingt ans en vain, elle avait cherché à tomber enceinte. Après son deuxième remariage, elle a décidé de se tourner vers la fécondation in vitro. Ce procédé consiste à injecter quotidiennement des hormones à la femme traitée. Ces hormones permettent d’augmenter les ovocytes et de faire grossir dans l’espoir de les faire entrer en contact avec des spermatozoïdes qui deviendront des embryons.
Par ce biais, Maame Cynthia est enfin parvenue à donner naissance AU Sam-J Specialist hospital de Haatso à Accra. à…des quintuplés. Elle a invité les femmes infertiles comme elle à s’inspirer de sa foi en Dieu. D’autres facteurs plus matériels devront toutefois accompagner leurs prières.
Un traitement toujours inaccessible pour la majorité des Ghanéens
Le Ghana est l’un des pays d’Afrique subsaharienne possédant le plus de structures pour effectuer des fécondations in vitro. Pourtant, les médecins capables de diriger ce genre de traitement, les embryologistes, y sont très rares en comparaison, par exemple, avec l’Europe. De plus, des taxes importantes sont prélevées sur les traitements nécessaires en cas d’importation. Cela augmentant considérablement leur coût. De ce fait, la fécondation in vitro fait figure de luxe au Ghana et reste financièrement inaccessible pour la plupart des couples ghanéens qui la convoitent.
Sans enfant pendant 40 ans, Akosua Budu Amoako accouche à 59 ans