« Libre. Pour la vérité et la justice »: les révélations de Laurent Gbagbo

Le journaliste et écrivain, François Mattei a sorti le livre: »Libre. Pour la vérité et la justice ». L’auteur s’est appuyé sur les nombreux entretiens avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, pour retranscrire sa version de l’histoire.

Laurent Gbagbo, l’ancien président de Côte d’Ivoire, a accordé une vingtaine d’entretiens au journaliste François Mattei depuis plusieurs années. Ainsi, ce livre qui retranscrit les propos de l’ancien président est sorti ce 13 décembre 2018.

« Libre. Pour la justice et la vérité »

Laurent Gbagbo

Selon Jeune Afrique, « Mattei est allé plus de vingt fois à la prison de la CPI depuis 2012, toujours entre 12 h 45 et 16 h 45, pour recueillir les confidences de l’ex-chef de l’État autour d’un goûter ». De plus, la source rapporte que le président en ignorait l’existence. De même, les cadres de son parti, le FPI, n’en ont été informés qu’il y a quelques jours.

Il s’agit d’un livre-entretiens qui évoque « l’ascension de l’ancien président ivoirien au pouvoir en 2000 jusqu’à sa chute en 2011 ». Il revient également sur le séjour de Laurent Gbagbo à la Haye (CPI). Cependant, le livre ne sera présenté à M. Gbagbo que le samedi 15 décembre prochain, lors d’une ultime visite de l’auteur François Mattei. Le journaliste, proche de l’ancien président connait bien le sujet. En effet, il avait écrit un premier livre en 2014 était intitulé «Laurent Gbagbo et François Mattei pour la vérité et la justice, Côte d’Ivoire, révélations sur un scandale Français ».

Des confidences inédites de Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo a été chassé du pouvoir par l’armée française le 11 avril 2011 après le litige qui marqua le second tour de l’élection présidentielle de novembre 2010. Cette crise post-électorale a provoqué la mort de plus de 3000 personnes. Le Monde indiquait au moment de l’affaire que Laurent Ggagbo est accusé d’avoir fomenté une campagne de violences pour tenter – en vain – de conserver le pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010″. Ainsi, il a été transféré à la Cour pénale internationale de La Haye et incarcéré à la prison de Scheveningen. Même emprisonné, Laurent Gbagbo mena avec ses avocats le combat judiciaire pour démontrer son innocence. De plus, il a entretenu au fil de ces sept années un dialogue continu avec François Mattei, qui restitue dans son livre le témoignage de l’ancien président.

Extrait :
 » Faire bouger les choses, s’opposer au diktat, ce n’est pas facile, ce qui m’arrive en est l’illustration. Nous ne sommes libres qu’en apparence, à l’intérieur de la cage où l’on nous a mis, nos finances et notre économie sous tutelle, sans poids réel au niveau international, menacés d’être mis à l’amende si nous n’obéissons pas. […] La Côte d’Ivoire avait les moyens de quitter cette dépendance. […] Je m’apprêtais à le faire. […] Alors, à la fin Sarkozy a pris un gourdin. […] Aujourd’hui je comprends qu’on voulait une issue brutale et définitive. […] On a voulu m’empêcher de poursuivre ma route. « 

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Sources:

Jeune Afrique

BeninWeb

L’opinion

 

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