RDC : signature d’un accord sino-espagnol pour le barrage Inga III

Le gouvernement congolais a annoncé le 16 octobre la signature d’un « accord de développement exclusif » avec deux entreprises chinoise et espagnole pour le financement du barrage Inga III.

Le projet Inga III

Le barrage Inga III est un projet de barrage hydroélectrique sur le fleuve Congo en République démocratique du Congo. Il est établi sur le site des chutes d’Inga dans la province du Bas-Congo.

Selon le gouvernement, Inga III, « est la première des six phases du Grand Inga ». Il fait suite aux barrages Inga I (inauguré en 1971) et Inga II (1982) installés sur les rapides du fleuve Congo. Par ailleurs, il existe un futur projet pour un quatrième barrage.

Cependant, le pays peine à éclairer une large partie de sa population, qui compte 80 millions d’habitants. Pourtant, il abrite le deuxième fleuve le plus long d’Afrique avec l’un des débits les plus puissants du monde.

Un accord sino-espagnol

RDC : signature d’un accord sino-espagnol pour le barrage Inga III
Bruno Kapandji Kalala, le chargé de mission du Chef de l’Etat en charge de l’ADPI/RDC. Chi Zhenbo, président du consortium chinois «China Inga III». José Alfonso Neporera et José Angel Gonzalez, co-président du consortium espagnol «Pro-Inga».

Le 16 octobre 2018, le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé la signature d’un accord sino-espagnol. Ce dernier a pour objectif de lancer la construction du barrage de Inga III. Situé sur le fleuve Congo, il devrait avoir une capacité de 11 000 MW et un coût total de 14 milliards de dollars.

La RDC et les groupements des entreprises « Chine Inga III » et « ProInga », ont donc conclu un partenariat.

« En vertu de cet accord, la République démocratique du Congo entérine la constitution d’un consortium unique par les deux groupements », précise la présidence.

L’accord a été signé respectivement par Bruno Kapandji Kalala, le chargé de mission du Chef de l’Etat en charge de l’ADPI/RDC, Chi Zhenbo, président du consortium chinois «China Inga III» et José Alfonso Neporera et José Angel Gonzalez, co-président du consortium espagnol «Pro-Inga»

Un projet à long terme

Le barrage hydroélectrique est un projet à long terme d’après Bruno Kapandji en charge du dossier. Ainsi, il estime que « la construction va durer de cinq à sept ans, peut-être jusqu’à onze ans ».

Par ailleurs, le gouvernement confirme que la RDC « collaborera avec l’Afrique du Sud, avec laquelle elle a conclu un traité pour le projet Grand Inga ». La RDC espère également obtenir « l’appui et la participation des institutions financières de développement ».

Idéalement, Inga III devrait permettre de réduire le déficit énergétique et promouvoir l’industrialisation du pays. Par là même, réaliser l’ambition du président qui est de faire de la RDC, la plus grande puissance énergétique du continent.

Espérons que le projet Inga III, de par son importance, ne sera pas un autre « éléphant blanc ».

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