William Hanga Mwazombo, un agent de sécurité pédophile kényan de 23 ans se vantait de ses crimes sur des fillettes sur Facebook croyant échapper à la justice en utilisant un pseudonyme…
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.media
En juillet 2018, Mirjam Heine, une étudiante allemande en médecine déclarait, lors d’une conférence TED, qu’être pédophile était une orientation sexuelle inchangeable à l’instar de l’hétérosexualité. Ces propos tenus sur une plateforme intellectuelle mainstream comme TED ont créé un tollé, entraînant le retrait de la vidéo du site. De nombreuses personnes avaient exprimé leur crainte que ce genre de discours soit une étape vers la légitimation de la pédophilie comme une orientation sexuelle comme une autre; une orientation à la base de laquelle ne se trouverait aucun trouble mental.
Avant qu’un débat à ce sujet ne se généralise sur la place publique, ajoutons un argument à la conception de la pédophilie comme un trouble mental à travers le fait divers suivant où un pédophile kényan s’est illustré par sa grande stupidité.
William Hanga Mwazombo, un agent de sécurité âgé de 23 ans au moment des faits en août 2018, a cru bon de se vanter à visage découvert de ses crimes sur le réseau social Facebook. Il y a montré les photos de ses jeunes victimes, l’une d’entre elles semblait âgée de cinq à six ans et l’autre de 15 ans environs. A côté de ses photos, il décrivait crûment comment il avait attiré ces enfants chez lui et les avait agressés. Il s’y était aussi vanté de ne pas avoir été arrêté par la police, les défiant de jamais arriver à le faire.
La stratégie la plus intelligente qu’a pu imaginer ce génie pour échapper aux autorités a semble-t-il été d’utiliser un pseudonyme, ‘Sam Dali’, puis un autre, ‘Bakibaki Hanga’ quand les outrages ont commencé à se multiplier à son propos. Il a ensuite fermé son compte, ce qui n’a évidemment pas empêché la police de le retrouver.
Le ‘génie’ ne l’avait pas peut-être réalisé, mais poster une photo de lui-même avec son uniforme sur son lieu de travail n’était pas la meilleure manière de rester incognito.
La DCI (Direction des Enquêtes Criminelles) locale a arrêté William Hanga Mwazombo le mercredi 22 août au soir dans la ville côtière de Lamu.
Donner le bâton pour se faire battre en se vantant ouvertement de ses crimes sur les réseaux sociaux n’est pas une exception chez les pédophiles kényans. En 2016, trois hommes, Ken wa Mwangi, Boaz Omariba et Mohammed Alfayo avaient été arrêtés pour les mêmes faits. Ce type de comportements, on l’espère, ne donnera pas crédit, on l’espère, à la banalisation de la pédophilie comme une orientation sexuelle comme les autres.
William Hanga Mwazombo sera jugé pour le délit de ‘tourisme sexuel’ plutôt que celui, plus grave de ‘détournement de mineur’. Il risque au minimum dix ans de prison.
https://nofi.fr/2017/03/homme-prison-viole-pigeon/36620