Joseph Kabila, qui dirigeait la République Démocratique du Congo depuis 2001 a annoncé qu’il ne se représentera pas lors des prochaines élections présidentielles en décembre 2018.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.media
Il ne s’agit là que d’une petite surprise. Le président kino-congolais Joseph Kabila a annoncé publiquement qu’il ne se représenterait pas à la tête du pays lors des prochaines élections présidentielles prévues pour le 23 décembre 2018. La décision de Kabila, qui dirige le pays depuis 2001 s’est faite la pression populaire et sous celle d’éventuelles sanctions de la part des Etats-Unis. Son mandat avait en effet officiellement pris fin en 2016.
De toute évidence, il ne s’agit là que d’un retrait stratégique digne de Frank Underwood dans House of Cards. Kabila devrait continuer à exercer le pouvoir dans l’ombre de Emmanuel Ramazani Shadary, son ancien ministre de l’intérieur, à qui il a officiellement apporté son soutien pour les prochaines présidentielles.
Quelques semaines plus tôt, c’est Jean-Pierre Bemba, l’ancien adversaire malheureux de Joseph Kabila en 2006, après avoir purgé plus de dix ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, qui annonçait sa future candidature pour 2018 sous l’étiquette du Mouvement de libération du Congo. De même, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et chef de campagne de Kabila Vital Kamerhe, a déposé sa candidature le 6 août. A cette occasion, celui qui représentera l’Union pou la Nation Congolaise a déclaré qu’il faudrait 5 ans pour faire du Congo un pays émergent comme le Brésil grâce à ses nombreux atouts. Félix Tshisekedi, successeur de son père à la tête de l’Union pour la démocratie et le progrès social s’est également présenté. Cette opposition, contrairement à la précédente, se faisant en un tour, l’un de ces trois candidats devrait être choisi pour représenter l’opposition face à Emmanuel Ramazani Shadary.
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