Le joueur star des Orlando Magic Bismack Biyombo était à Paris le samedi 27 Avril pour présenter le projet « Child of Africa ». Une initiative pour fédérer les actions humanitaires en Afrique, par les enfants d’Afrique. Un domaine que le joueur de la NBA connaît bien. Retour sur le parcours d’un sportif altruiste.
Il a quitté son Congo natal à 16 ans et pourtant il n’oublie pas ses racines. Bismack Biyombo, lance la campagne de ‘’Child of Africa’’*. Un projet à son initiative et celles de ses partenaires, avec pour objectif de fédérer les actions à destination du continent. A cette occasion, il était à Paris le 27 avril, à la rencontre des diasporas africaines, qui comme lui, ont le désir de s’investir dans le développement de l’Afrique.
Le basketteur, qui évolue au sein de la NBA avec les Orlando Magic, défend les couleurs de la franchise depuis six ans. Une carrière prenante qui ne l’empêche pourtant pas d’agir pour les cause humanitaires. A tout juste 25 ans, le congolais est engagé dans un vaste projet éducatif, organisé autour de différents axes. D’abord, il emmène chaque année 20 étudiants avec lui, aux Etats-Unis, afin qu’ils puissent y bénéficier d’un enseignement universitaire de qualité, au-delà de leurs frontières. En parallèle, il a financé la construction d’une école à Goma, dans la province du Kivu, en République Démocratique du Congo.
Développement du Congo par le Congo
« Lorsque j’ai vu le nombre de personne sans emploi, je me suis dis qu’il fallait investir ici ».
C’est sur cette phrase que commence l’engagement humanitaire de Bismack. Aussitôt, il lance le chantier de l’école Kivu International School pour lequel des ouvriers congolais ont été recrutés. Les enseignants ont été recrutés parmi les meilleurs du Congo pour offrir la qualité la plus optimale pour aux élèves. L’école abrite 21 salles de classe, une bibliothèque contenant plus de 8000 livres et un auditorium, entre autres espaces pédagogiques. En effet, ‘’Biz’’, comme le surnomment ses amis, n’a pas lésiné sur les moyens et a également pensé des lieux réservés à la pratique sportive et culturelle.
L’école comprend ainsi un terrain de mini-foot avec pelouse synthétique, une salle de danse/théâtre, une salle d’exposition mais surtout le tout premier terrain de Basketball couvert pouvant accueillir près de 1000 personnes au sein d’un établissement scolaire. C’est d’ailleurs grâce à l’existence de ces salles que des activités comme le tennis, les arts martiaux ou le théâtre peuvent y être dispensés. Tout a été mis en place par l’équipe de Child of Africa pour que les enfants bénéficient d’infrastructures et d’une pédagogie de qualité répondant aux standards internationaux. Cette école,, est un moyen pour eux d’utiliser toutes leurs capacités pleinement sur le continent. Au final, le but de Bismack Biyombo est de permettre aux jeunes africains de pouvoir réaliser leur rêve et devenir, à la faveur de leurs efforts, la personne qu’ils ont toujours voulu être.
Child Of Africa: les enfants d’Afrique en action
L’idée de la campagne Child of Africa est née d’un constat simple: en effet, Bismack « Biz » Biyombo et ses partenaires dont les célébrités Akon, Djimon Honsou, Fally Ipupa ou encore Lupita Nyongo; ont tous à coeur d’agir pour leurs pays d’origine respectifs. Néanmoins, chacun mène ses actions de façon isolée, limitant de fait leur portée. Et on le sait, l’union fait la force ! Aussi, ils ont décidé de regrouper les leurs et surtout, d’y intégrer celles de tous ceux en France, qui veulent rejoindre le mouvement. Ces célébrités prennent au sérieux leur statut de modèles, vecteurs de valeurs humanistes et partisans de l’auto-détermination. Child of Africa est la mobilisation de des enfants d’Afrique qui veulent agir par eux-mêmes pour la faire rayonner.
Pour en savoir plus sur le concept du Kivu International School, c’est par ici.
Venez rencontrer Bismack Biyombo à la soirée « L’air du temps », par Black Farenheit, vendredi 27 avril à l’hôtel Renaissance. Pour réserver vos billets, c’est par ici:
*Child of Africa: enfant d’Afrique .
https://nofi.fr/2017/08/redefinissons-limage-de-lafrique/42033
