Le festival Afropunk se tiendra à Paris les 14 et 15 juillet prochains. L’organisation vient de dévoiler la programmation mise à jour, et c’est officiel, il sera bien question du plus gros événements de cet été ! Pour se mettre dans l’ambiance, nous vous proposons cette sélection, composée de titres de certains des artistes qui officieront lors de ce week end épique.
Les têtes d’affiche de l’édition 2018 du festival Afropunk, à Paris, avaient déjà rendu fous les accoutumés. En effet, l’événement étant une référence pour les marginalisés, les originaux et tous ceux qui partagent les valeurs contre toute forme de discrimination se popularise. Depuis deux ans, les novices courent et se laissent conquérir par ce festival unique en son genre où l’on célèbre le Noir mais aussi et surtout la liberté. Afin d’installer l’Afropunk Paris comme me rendez-vous incontournable de l’été, les organisateurs ont adapté la programmation. Ainsi, vous aurez le plaisir de voir sur scène Wizkid, D’Angelo et SZA. Et ce n’est pas tout.
- Wizkid: Le nigérian de 27 ans, initié à la musique grâce à l’église, a démarré avec un groupe d’amis chrétiens, avant de trouver son propre style. Le succès n’a pas tardé à venir à sa rencontre. Sa musique s’est exportée partout dans le monde, faisant de Wizkid un musicien adulé.
C’est ainsi que la patte Wizkid a attiré l’attention des américains et qu’en 2016, le rappeur Drake et lui ont créé le tube de l’été de la même année, One Dance:
- SZA: Solana Imani Rowe, de son vrai nom, a été remarquée dernièrement, à l’occasion de sa collaboration avec le rappeur engagé Kendrick Lamar, sur la bande-originale du film Black Panther. Une association qui lui a porté chance car depuis, la carrière de la native de Saint-Louis (Missouri), âgée de 27 ans elle aussi, est en plein essor. Entrez dans son univers musical avec le titre Broken Clocks :
- D’Angelo: Michael Eugene Archer est une référence du style Neo Soul. Poly-instrumentiste, auteur-compositeur et producteur il a été nominé pas moins de 14 fois pour les Grammys Awards. Il recevra finalement la précieuse récompense, en double, en 2000 pour son album Vodoo et en 2014, en double encore une fois, pour son grand come-back avec l’album Black Messiah. Le chéri de la chanteuse Angie Stone a depuis longtemps gagné le respect du public et surtout du milieu dans lequel il évolue:
Mais ce n’est pas tout. L’Afropunk paris 2018 c’est aussi l’héritier du reggae, Damian Jr Gong Marley, digne fils de son père Bob. Peu à dire sur lui, puisque trop à dire tant son curriculum vitae est un parcours quasi sans faute qui rassure les aficionados, Rastas ou pas, sur la pérennité de cette arme politique musicale. Welcome to Jamrock figuré sur la bande-originale du film « Perfect Guy » avec Sanaa Lathan et Michael Ealy:
Evidemment, comme sa belle soeur Lauryn Hill avant lui, les militants se rencontrant toujours, Damian finit par collaborer avec le rappeur Nas sur un album entier. Concentré de musique consciente, ce disque s’inscrivait dans la lignée des productions extraterrestres de monsieur Marley:
Un autre nigérian a rejoint le line-up:
- Davido: Le fils de pasteur qui enchaîne les tournées à travers l’Afrique a explosé en même temps que la musique nigériane. Si certains se font plus discrets lui, s’est assuré une place confortable comme artiste africain anglophone en phase avec son époque. La mondialisation a voulu que le continent ait aussi le regard tourné vers les Etats-Unis et qu’ils réussissent le pari, mieux que leurs voisins de la partie francophone, de s’approprier ces codes en les mixant savamment aux leurs:
- The no Face: Ce groupe français est composé des quatre anciens membres du rock band Skip the use. Epris de liberté, le quatuor décide de se lancer en 2016 dans un concept plus profond et puissant: The no face. A la Daft punk, Lio Max, Jay et Yan décident de ne plus se montrer, de ne plus être le propre produit de leur art. C’est la musique qui parlera désormais. Dans ce nouveau projet, ils choisissent la chanteuse d’origine camerounaise Oma Jali, découverte dans l’émission the Voice, comme ambassadrice:
- Gold Link: un jeune rappeur américain prometteur:
- Manaré:
Les Dj’ettes
Depuis quelques années, les femmes ont pris d’assaut les platines pour donner une nouvelle impulsion à la musique. Rivalisant de créativité, elles imposent leur style et offrent enfin au monde une vision plus féminine, parfois féministe de l’ut le plus pur qui soit. Remarquées, elle enfin droit au respect qui leur est dû et sont de plus en plus sollicitées. c’est donc naturellement qu’Afropunk a fait appel à ces mesdames pour que la fête soit grandiose.
- Dj Anaïs B, que vous connaissez sûrement, officie dans les événements afro depuis près de trois ans. Jolie fille au look soigné, elle dompte les platines sur des beats Hip-Hop sur la scène du Grand Rex lors du Brown Sugar Day.
- Cheetah, Aka Marina Wilson, est une créative touche-à-tout. Photo, vidéo, dessin…et musique évidemment. Elle s’impose comme une entrepreneuse et surtout une influences depuis bientôt 5 ans. Son succès naissant s’explique par les ait que Cheetah est éclectique, donc aussi à l’aise sur les beats afro, de l’Afrique australe à l’Afrique de l’ouest, que sur des sonorités plus occidentale telles que l’électro.
- PLLWO est originaire de Bruxelles en Belgique. Bercée par les classiques du Reggae, de la musique afro caribéenne et du Hip-Hop, c’est dans ce dernier domaine qu’elle fait ses armes. Libre et à l’affût des sensibilités, elle fait ensuite évoluer son style vers des mix plus diversifiés, plus clubbing notamment, avec des titres House. La jeune femme est en quête de souvenir et recherche, à travers son art, à ses souvenirs d’enfance.
Rendez-vous les 14 et 15 juillet 2018 pour l’Afropunk Fest Paris.
https://nofi.fr/2018/03/afropunk-paris-2018-14-juillet-signe-de-lexcellence-noire/49400