Alors que de plus en plus d’individus sur terre réfléchissent et se préoccupent activement de leur santé, des modes de vie se sont révélés efficaces. C’est le cas pour les végans qui, en plus de ne consommer aucun produit issu des animaux, préservent leur exploitation. De nombreuses personnalités du sport montent au créneau afin de mettre fin aux abus sur les bêtes.
De nombreux sportifs du monde noir ont opté pour un mode de vie visant à éliminer viande et poisson de leur assiette. Et cela à l’air plutôt compatible avec leur activité si on en croit leurs carrières. C’est le cas tout d’abord des deux joueuses américaines Venus et Serena Williams. Si l’ainée des sœurs s’est lancée dans le végétalisme c’est en grande partie à cause d’un problème de santé. En 2012, la championne WTA (Women’s Tennis Association : Ligue de Tennis Féminine) est diagnostiquée comme ayant le syndrome de Sjögren. Une maladie éprouvante qui se caractérise principalement par une sécheresse buccale et oculaire. La fatigue joue également un rôle constant dans cette maladie dès lors que même s’asseoir représente un effort. En soutient pour sa sœur, Serena Williams a aussi, il y a quelques années, adopté un régime végétalien.
Un mode de vie végan qui réussit
En France on peut aussi parler de Surya Bonaly, trois fois vice-championne du monde de patinage artistique entre 1993 et 1995. Contrairement à Venus et Serena Williams, Surya Bonaly n’a pas opté pour le régime végan par choix mais plutôt par habitude. Ses parents ont tout simplement banni la viande dès son plus jeune âge et la belle s’y est fait. Aujourd’hui, Sorya Bonaly est une activiste engagée en faveur de la protection animale auprès de la PETA, et pour rien au monde elle ne deviendrait carnivore.
On a souvent tendance à associer viande et force ou puissance mais l’haltérophile Kendrick Farris est bien placé pour démontrer le contraire. L’américain de 31 ans, classé 11eme au derniers Jeux Olympiques d’été à Rio, est végan depuis 2014. Il explique avoir voulu donner davantage de pureté à sa vie après la naissance de son fils en commençant par changer ses habitudes alimentaires. L’homme qui a battu le record américain en mai 2016 en soulevant plus de 300 Kg se dit aussi en désaccord avec la façon dont on tue les animaux en masse, ce qui l’a conduit à adopter le mode de vie végan.
Le fait de ne pas consommer ni viande ni poisson n’est pas un frein à la poursuite d’une carrière sportive. Ces personnalités sont reconnues à travers le monde dans leurs disciplines et leur mode de consommation ne les empêche pas de devenir des champions. On aurait ainsi pu ajouter à la liste des sportifs végétariens d’autres noms tels que Mike Tyson qui a décidé de devenir végétarien après sa carrière de boxeur. Le sprinteur Carl Lewis s’était lui aussi ordonné de bannir tout produit provenant d’un animal.
Une pratique pas totalement sans danger
Ces athlètes montrent qu’il est possible d’associer sport de haut niveau ainsi qu’une alimentation exempte de toute protéines animales. Ce pendant, les médecins ne recommandent que très peu à tout le monde d’adopter le même mode de vie. Frédéric Maton, le président de la Société de nutrition du Sport (SFNS) ne conseille pas le végétalisme pour tous les sportifs de haut niveau. La diététicienne nutritionniste spécialisée en nutrition du sportif, Séverine Olivié, le rejoint sur ce point. Elle avance que les sportifs s’exposent à des risques de souffrir de carences de certaines protéines, vitamines ou acides gras qu’on trouve dans les poissons. Le sportif doit alors structurer son alimentation afin d’éviter toute déconvenue pour son organisme.
Il convient tout de même de nuancer en disant que la pratique intensive d’un sport comme la musculation est associable à une alimentation végétarienne ou végétalienne grâce à la prise de compléments alimentaires. Quoi qu’il en soit, il est préférable de se renseigner en amont afin d’aboutir au mieux au mode de vie qui convient.
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