Les Dora Milaje sont un corps de garde d’élite entièrement féminin. Initiées et surentraînées depuis l’enfance, elles ont pour mission de protéger le souverain T’challa et le royaume du Wakanda. Prêtes à l’ultime sacrifice pour lui, elles jouent également un rôle important de conseillères.
Les Dora Milaje sont une équipe de femmes en armes qui assurent la garde personnelle de Black Panther. Si l’on s’en tient à la version classique du comics éponyme, la capitale du Wakanda est entourée de 18 tribus rivales. Afin de préserver l’unité, la paix et l’harmonie, il fut décidé que le roi choisirait les filles de chaque tribu au plus grand potentiel. Cette position prestigieuse fut créée afin de permettre à chacun des groupes de présenter ses guerrières les plus puissantes comme épouses potentielles pour le roi. Chaque tribu est fière de ses filles et espère ardemment être représentée à travers les Dora Milaje. Cependant, il ne s’agit en aucun cas du harem personnel du roi, mais bel et bien des forces spéciales qui protègent T’Challa et le pays. Ces combattantes implacables sont également envoyées par le roi en mission secrètes à travers le monde entier. Elles sont reconnaissables à leur beauté, mais aussi à leur crâne rasé et aux très distinguées marques tribales qu’elles arborent.
Les plus célèbres d’entre elles sont Nakia, incarnée dans le film par Lupita Nyongo ; Okoye interprétée par Danai Gurira et Ayo que campe Florence Kasumba. C’est à Christopher Priest, le premier écrivain ainsi que le premier éditeur afro-américain de comics, que l’on doit la paternité des Dora Milaje. Il les a introduites pour la première fois en novembre 1998, dans Black Panther vol.3., apportant une touche d’authenticité aux aventures de T’Challa, notamment à travers les éléments esthétiques et culturels. Il ne fait aucun doute qu’elles tirent leur origine des célèbres Mino, ce régiment militaire Fon, entièrement féminin du Royaume du Dahomey (Bénin actuel), avec lesquelles elles entretiennent une très forte ressemblance.
Dora Milaje, les amazones 2.0
Dora Milaje signifie « les adorées » en Wakandais, une langue en partie fictive, inspirée du Xhosa, une des langues officielles d’Afrique du sud.* Les Dora Milaje rappellent les célèbres guerrières Mino du Dahomey (actuel Bénin). On attribue au roi Houegbadja, troisième souverain du Dahomey, l’origine de la création, au XVIIème siècle d’un corps exclusivement féminin de chasseuses d’éléphants appelé gbeto, qui deviendra par la suite le régiment des redoutables Mino. Du coté du Wakanda, c’est T’Challa qui a remis sur pied cette unité d’élite, à son accession au trône initialement crée par le roi Azzari (le grand-père de T’Challa). S’y trouvent également des épouses du roi. En effet, les Dora Milaje sont traditionnellement les épouses cérémonielles du roi du Wakanda. Leur entraînement consiste à courir à travers des buissons épineux et à tuer les prisonniers pour endurer la douleur et la punition, afin de devenir indifférentes à l’idée de tuer au combat. Ces femmes soldats sont rigoureusement entraînées, portent des uniformes et sont équipées d’armes à feu.
Elles sont formées au maniement de diverses armes blanches et sont hautement qualifiées en stratégie militaire. Dans les bande-annonce du volet à sortir, on les voit manier avec dextérité la lance et le bâton. Les aficionados de l’Univers Cinématographique de Marvel ont déjà eu l’occasion de faire la connaissance de ces belles guerrières dans la seconde bande-annonce d’Avengers : l’Ère d’Ultron, à la 35ème seconde. On pouvait, en effet, y apercevoir furtivement Danai Gurira, incarnant une fière combattante du Wakanda. Par la suite, c’est dans Captain America: Civil War, que nous avons pu retrouver la fière Ayo, sous les traits de Florence Kasumba, dans un tête à tête des plus tendu avec Black Widow (Scarlett Johansson). En effet, alors qu’elle escortait T’Challa (Chadwick Boseman), la Dora Milaje avait manqué de se battre avec Natasha Romanoff. À en juger par la qualité du casting et le talent des réalisateurs, le dix-huitième opus de l’Univers Cinématographique Marvel gage d’être le film de l’année 2018.
Actuellement au cinéma.
* Dans Captain America: Civil War, le 13ème opus de l’Univers Cinématique Marvel, T’Challa, s’entretenait avec son père T’Chaka (John Kani) en Xhosa, l’une des langues officielles d’Afrique du Sud, que John Kani maîtrisait parfaitement et qu’il lui avait enseignée.