Black Panther de Ryan Coogler a réalisé l’un des meilleurs démarrages de tous les temps en Amérique du Nord. A l’étranger, il amasse 169 millions de dollars pour un démarrage mondial à 387 millions de dollars. Qui a dit que l’afro-futurisme n’était pas rentable ?
Black Panther de Ryan Coogler a battu le record du box-office américain avec 192 millions de dollars lors de son week-end d’ouverture. Il s’agit du 5ème Week-end de démarrage le plus rentable aux États-Unis. [1] Il n’est d’ailleurs devancé que par des grosses pointures comme :
- Star Wars: Le Réveil de la Force => 247 millions de dollars
- Star Wars: Le Dernier Jedi => 220 millions de dollars
- Jurassic World => 208 millions de dollars
- The Avengers => 207 millions de dollars
Ce 18ème volet de l’Univers Cinématographique Marvel réalise de plus, avec ses 387 millions de dollars de recettes, le 15ème meilleur démarrage de l’histoire du box-office international. Il s’agit là d’un exploit des plus remarquables, étant donné le casting presque exclusivement Noir du film (à l’exception d’Andy Serkis et de Martin Freeman) et place cette épopée afro-futuriste comme le long-métrage le plus rentable dirigé par un réalisateur afro-américain. [2] Black Panther a vraiment le potentiel pour atteindre le milliard de dollars de recettes planétaire. Preuve s’il en fallait que les Noirs sont bankable…
Déjà, avant même la sortie du film, Black Panther avait suscité un engouement planétaire puisqu’il avait explosé les record de pré-vente. Il ne faisait donc aucun doute que les aventures de T’Challa deviennent un succès commercial et critique. Pour Rotten Tomatoes, le site Web de référence dévolu aux critiques et aux informations sur les films :
« Black Panther élève le cinéma de super-héros vers de nouveaux sommets palpitants tout en racontant l’une des histoires les plus absorbantes du MCU et présente certains de ses personnages les mieux réalisés. » [3]
Dans ce Blockbuster, Chadwick Boseman interprète le rôle de T’Challa alias le Black Panther aux côtés de Lupita Nyong’o, Michael B. Jordan, Daniel Kaluuya, Letitia Wright, Winston Duke, Angela Bassett et Forest Whitaker. Black Panther, au-delà du genre super-héroïque auquel il appartient, célèbre le Black Power ainsi que la Black Pride. En suivant les aventures de T’Challa couronné roi du Wakanda- une nation technologiquement avancée, riche en ressources et isolationniste d’Afrique- le film nous invite à la réflexion, non seulement sur les problématiques actuelles des Noirs, mais aussi à réviser, interroger et réexaminer les événements historiques du passé et du présent.
Pour les retardataires, voici la bande-annonce du film :
https://www.youtube.com/watch?v=vEFTbIh8Ki8
Plus important, Marvel Black Panther, en mettant l’accent sur l’histoire et les cultures noires est devenu l’emblème d’un passé qui a été nié et d’un futur radieux qu’il nous reste à bâtir. Ce faisant, le film de Ryan Coogler, au-delà du simple divertissement, a fait énormément pour l’imaginaire de nos chères têtes crépues. En effet, malgré les critiques (peu convaincantes) sur les bénéficiaires du film ou sur son caractère communautaire, n’est-il pas génial que notre jeunesse grandisse avec des héros positifs qui leur ressemblent ? N’est-il pas grandiose que notre jeunesse puisse s’identifier à un univers qui exalte le fierté de soi ? Black Panther est arrivé à la bonne époque, alors que nous étions nombreux en quête de role models exemplaires. Désormais nous ne cherchons plus, il s’appelle T’Challa.
Notes et références
[1] Josh Spiegel ~ « Black Panther surges to record-breaking US box office success with $192 million opening weekend« , digitalspy.com, publié le 19 février 2018
[2] Bea Mitchel ~ « Weekend Box Office: ‘Black Panther’ Bounds to Record-Shattering $218M-Plus Bow« , hollywoodreporter.com, publié le 18 février 2018
[3] Jeff Giles « BLACK PANTHER IS CERTIFIED FRESH« , editorial.rottentomatoes.com, publié le 15 février 2018
