Arafat vous présente « Enfant béni », premier titre de son prochain album « Ave Cesar ». Avec ce morceau, l’artiste ivoirien annonce officiellement qu’il part à la conquête de l’Europe.
Arafat, ou Dj Arafat, s’impose depuis plus de dix ans comme une star incontournable du coupé-décalé. Enfant du pays des éléphants et fier de son Afrique, il renforce son quasi monopole sur la musique grâce à une capacité exceptionnelle à s’adapter. Si les artistes de la diaspora surfent aujourd’hui brillamment sur l’Afro Trap, Arafat réussi lui à combiner musique africaine authentique et codes occidentaux pour diffuser son art à travers tout le continent et au-delà. Sacré meilleur artiste africain en 2016, il est la preuve que l’Afrique se défend pour occuper une place centrale dans l’industrie du disque. Arafat est le modèle africain de la musique urbaine et travaille à faire rayonner le continent dans ses collaborations avec des noms célèbres tels que Mokobé, Mory Kanté ou encore Maître Gims. Bref, Assumant fièrement d’être l’étendard d’une jeunesse afro-connectée, Yôrobo l’enfant terrible se lance désormais à la conquête de l‘Europe. Comme déclaration solennelle de guerre, il nous présente « Enfant béni », premier titre extrait de son prochain album « Ave Cesar ».
« Soyez toujours forts »
La guerre sera musicale et ça commence en force. Avec ce titre, Arafat annonce la couleur et se montre prêt pour squatter les playlists des dj des capitales européennes. En musicien fédérateur, il délivre un message d’espoir et de persévérance dans « Enfant béni ». « Soyez toujours forts » c’est ce que répète le refrain, qui vient dynamiser le récit de son parcours. Dans ce titre entraînant sur lequel vous pouvez sortir vos meilleurs pas, Arafat se raconte. Lui-même fils de musicien, il remercie ses proches de le soutenir mais rappelle qu’il s’est fait seul. Ambianceur autodidacte, il s’est imposé grâce à sa détermination et sa facilité à jouer avec le rythme. Toutefois, le personnage est complexe. Le musicien sulfureux au caractère bien trempé travaille son image de mauvais garçon. En témoignent notamment ses démêlés avec d’autres artistes ivoiriens, que l’on peu suivre sur ses réseaux sociaux. Néanmoins, de cette image parfois négative, il s’est fabriqué un univers auquel la jeunesse afro et afro diasporique s’identifie aisément. Bien qu’on aime le détester parfois, en toute fraternité, nous avons tous dansé (et continuons de le faire) sur ses tubes. Tout a commencé avec l’indétrônable « Jonathan » :
https://www.youtube.com/watch?v=HvnPPWYK3pg
Puis le célèbre « Femmes », dans lequel il invite les jeunes demoiselles à sécher leurs larmes, les mettant en garde contre les garçons d’Abidjan.
Puis l’aventure à continué….:
Jusqu’au tremblement de terre . Arafat avait muté pour devenir « Yôrobo » en s’affirmant, plus âgé, plus dur, plus sûr de lui et déterminé. Il imposait sa griffe: