Âgées de 6 et 4 ans en juin 2017, les soeurs américaines Roxy et Layla Phillips impressionnent déjà par leur maîtrise du golf. Leur précocité et leurs performances dans un sport généralement dominé par les Blancs a conduit à une inévitable comparaison avec les soeurs Williams.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr
Les soeurs Williams se seraient-elles réincarnées de leur vivant pour dominer un autre sport?
C’est ce que les plus sceptiques quant au hasard pourraient croire tant leur parcours semble se répéter avec les soeurs Phillips.
Comme les soeurs Williams, Layla et Roxy Phillips sont originaires de Compton, en Californie. Comme elles, elles ont été entraînées très tôt dans l’enfance à un pratiquer ensemble le même sport au haut niveau. Comme elles, elles s’adonnent à un sport où les Noirs sont très peu représentés.
L’histoire des soeurs Phillips commence avec une récit digne des plus grands personnages. Leur mère Jasimen raconte que la famille habitait juste à côté d’un court de golf. Fatiguée de voir arriver des balles de golf dans son jardin, Jasimen Phillips s’en alla demander au responsable du club s’il pouvait mettre fin à cette situation. Ce dernier s’excusa du désagrément et proposa aux jeunes filles de venir jouer au club.
Depuis, les deux soeurs impressionnent par leur niveau en golf. D’après nos confrères d’ABC, l’aînée des deux soeurs, Layla a déjà remporté un tournoi. Le Drive, Chip and Putt est un championnat organisé par la Professional Golfers’ Association et destiné aux filles et aux garçons âgés de 7 à 15 ans. Layla, qui en a remporté l’édition 2017 du Sud de la Californie, n’était alors âgée de 6 ans. Elle fait donc déjà figure de surdouée. Elle s’est par ce biais qualifiée pour une compétition mondiale junior qui aura lieu à San Diego en Californie.
Sa soeur Roxy, âgée de seulement quatre ans, n’aurait rien à envier à sa grande soeur. Malgré son intérêt pour la pratique du golf par ses enfants, Jasimen Phillips donne la priorité à l’éducation. Son objectif principal est que ses filles obtiennent une bourse pour la prestigieuse université de Stanford. Le reste pour elle, ne serait, comme elle dit, que « la cerise sur le gâteau. »