Le Président zimbabwéen Robert Mugabe a affirmé, non sans certaines réactions d’incrédulité, que le Zimbabwe était le deuxième pays le plus développé d’Afrique.
Les amateurs des sorties polémiques de Robert Mugabe ont du apprécier son intervention au Forum économique mondial à Durban en Afrique du Sud.
Non content d’avoir remercié Dieu d’avoir épargné le Zimbabwe de l’influence de l’Islam, le doyen des chefs d’Etat africains a nié que son pays soit dans un état fragile.
« Le Zimbabwe est le pays le plus développé d’Afrique. » a-t-il déclaré. Peut-être par déférence pour ses hôtes sud(-africains, il s’est rapidement rattrapé.
« Après l’Afrique du Sud je veux qu’on me montre un autre pays aussi développé. » s’est-il exclamé.
Affirmant que le taux d’alphabétisation du Zimbabwe s’élèverait à 90% et se glorifiant de la présence de 14 universités dans le pays, Mugabe a admis que son pays traversait une crise financière.
Il a cependant nié que son pays soit pauvre. « Si les gens veulent nous qualifier de pays fragile, qu’ils le fassent. Mais à ce moment là, qu’ils disent aussi de l’Amérique qu’elle est fragile. »
En contradiction avec les propos de Mugabe, l’Indice de Développement Humain classe les Seychelles en haut de la liste des pays africains avec les plus développés.
En 2015, Maurice, Algérie, Tunisie, Libye, Gabon, Egypte arrivaient, dans cette liste, avant l’Afrique du Sud.
Le Zimbabwe était encore devancé par le Cap-Vert, le Maroc, la Namibie, le Congo, la Guinée Equatoriale, la Zambie, le Ghana, le Swaziland, l’Angola, la Tanzanie, le Nigéria et le Cameroun.