Une étude conduite par des chercheurs allemands sur une centaine de momies égyptiennes anciennes a révélé de grandes affinités dans l’ADN des Egyptiens anciens et celui des populations eurasiennes.
D’après une étude conduite par Johannes Krause (Max Planck Institute—SHH), Verena Schuenemann (Institute for Archaeological Sciences, University of Tübingen), Alexander Peltzer (Department for Archaeogenetics, Max Planck Inst), Wolfgang Haak (Department for Archaeogenetics, Max Planck Inst) et Stephan Schiffels (Department for Archaeogenetics, Max Planck Inst) et présentée le 31 mars 2017 lors de la conférence annuelle de la Society for American Archaeology à Vancouver au Canada, l’ADN des restes de 90 habitants de l’Egypte ancienne aurait montré qu’il se distinguait très peu de celui des autres populations ‘eurasiennes’ du Proche Orient.
Il présenterait en revanche peu d’affinités avec l’ADN des populations subsahariennes. Les restes examinés proviennent d’Abousir, site que les auteurs présentent être situé en Moyenne-Egypte. Ils datent environ de 1300 avant Jésus Christ au début de notre ère et leur ADN différerait de celui des Egyptiens modernes. Le patrimoine génétique de ces derniers suggérerait une augmentation de leur ascendance subsaharienne de 20% par rapport aux Egyptiens anciens. Il s’agit de la première étude d’une telle envergure conduite sur des momies égyptiennes anciennes et se base sur leur haplogroupe mitochondrial.