Troisième édition du Festival du Film Africain ADEAS !

L’Association des Etudiants Africains de la Sorbonne (ADEAS) revient avec la troisième édition du Festival du Film Africain ADEAS du 27 au 31 mars 2017. Un événement qui invite les spectateurs à rencontrer le cinéma africain sous le prisme de réalisateurs engagés.

Toujours dans l’objectif de mettre à l’honneur les cinéastes de la diaspora africaine et pour remettre au goût du jour les grands classiques du cinéma africain. La troisième édition du festival du Film Africain de l’ADEAS vous propose d’aborder les thématiques des identités africaines au cœur des amphithéâtres de La Sorbonne.

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Ainsi, du 27 au 31 mars, les cinéphiles pourront découvrir des long-métrages tels que « Nos plumes », de Keira Maameri, qui met en lumière cette nouvelle vague littéraire d’auteurs issus des banlieues. « Soleils », de Dani Kouyaté et Olivier Delahaye ; une leçon de sagesse et d’humilité sur notre perception parfois orgueilleuse de l’Afrique. « Sur les chemins de la rumba » de David Pierre Fila, raconte la naissance de cette musique emblématique congolaise née de pérégrinations musicales et humaines entre l’Afrique et l’Amérique latine. Il s’agira de la dernière diffusion en France de cet hommage. Néanmoins, le réalisateur nous offre un autre film plus récent et actuel, toujours au cœur de la culture congolaise, « Le sapeur », qui donne la parole à ces dandys étranges et leur mouvement à travers l’extravagance de la SAPE.

Film : "Le Sapeur" de David-Pierre Fila
Film : « Le Sapeur » de David-Pierre Fila

On ne peur évidemment parler de cinéma africain sans saluer son père, le sénégalais Ousmane Sembene. Aussi, vous pourrez découvrir ou redécouvrir « Sembene », de Samba Gadjigo et Jason Silverman. Le récit de la vie de ce réalisateur et romancier animé par la volonté de raconter l’Afrique à travers le point de vue des Africains.

Le septième art, c’est aussi les courts-métrages, des films brefs mais non moins percutants, qui laissent place à l’interrogation et au débat. Le festival du Film Africain de l’ADEAS leurs font une belle place dans la programmation. L’organisation a choisi d’exploiter ces productions qui se sont déjà illustrées en projections publiques ces dernières années, portant à l’écran le travail de réalisateurs talentueux, nouvelle génération décomplexée du cinéma français.

Photographie du film « Maman(s) » de Maïmouna Doucouré La femme assise sur le lit: « Maïmouna Gueye La fillette: Sokhna Diallo

Parmi ces pépites, on retrouve « Mamans » de Maïmouna Doucouré, qui a reçu le César 2017 du meilleur film de court-métrage. Un drame dans lequel la jeune femme aborde le thème de la polygamie, à travers les yeux d’Aïda (Sokhna Diallo), huit ans, partagée entre sa loyauté pour sa mère et cette nouvelle situation à laquelle elle doit s’adapter.

« Na tout pour elle », le premier film de Djigui Diarra, raconte le dilemme d’un jeune homme noir des banlieues qui doit choisir entre une carrière prometteuse dans la boxe et l’appât du gain.

« Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux », de Jozsa Anjembe, aborde une problématique identitaire que beaucoup de français d’origine africaine et d’immigrés connaissent. Cette identité hybride où lorsqu’on grandit en France mais que l’on vient d’ailleurs et que l’administration s’oppose à nos ambitions, nos volontés, nos rêves. Jusqu’où serait-on prêt à aller pour devenir citoyen du pays qu’on a choisi ?

Pendant quatre jours, venez rencontrer les auteurs et leurs œuvres. Les séances sont gratuites. Pour s’inscrire, accéder au programme et aux lieux de projections cliquez ici.

SK
SK
SK est la rédactrice/ journaliste du secteur Politique, Société et Culture. Jeune femme vive, impétueuse et toujours bienveillante, elle vous apporte une vision sans filtre de l'actualité.

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