La mobilisation mondiale anti-CFA du 7 janvier dernier, initiée par Kemi Seba, le porte-voix de l’ONG « Urgences Panafricanistes » fut un succès historique. Il passe désormais à l’étape supérieure en évoquant le boycott des produits français en Afrique.
Abidjan, Bamako, Bohicon, Bologne, Bruxelles, la Casamance, Dakar, Haiti, Kinshasa, Londres, Ouagadougou, Ouidah, Paris, toutes ces ville ont répondu présentes à l’appel du 7 janvier 2017 de l’ONG Urgences Panafricanistes. Cette date à n’en pas douter restera dans les annales de l’Histoire comme celle du début de la fin du franc CFA. Cela fait déjà 72 ans que cette parodie de monnaie, qui signifiait à son origine « Franc des colonies françaises d’Afrique« , entrave le développement du continent. Le franc CFA et le franc Comorien aujourd’hui, les seules monnaies coloniales au monde à être encore en circulation. Une bizarrerie au XXI ème siècle.
Cette mobilisation sans précédent, loin de n’être qu’une simple conférence, s’est soldėe par la rédaction d’une feuille de route qui sera soumise dans un premier temps aux chef d’états africains (que Kemi Seba nomme régulièrement « co-contractant de l’oligarchie mondialiste« ) afin qu’ils le transmettent aux autorités françaises. Si jamais cette requête se voyait refuser, les responsables du « front anti franc CFA » promettent de hausser le ton.
Sur son compte officiel, Kemi Seba avait déclaré fermement :
« Le question de notre souveraineté monétaire, politique, économique, culturelle, ne sera plus jamais aux mains des seules technocrates, des prétendus intellectuels ,de nos politiques, élites etc. 2017 est l’année de la réappropriation du pouvoir par le peuple africain. Ce qui sera pratiqué au nom du continent dans les Hautes sphères devra à la base être validé par la volonté populaire, sinon rien. La société civile africaine a son mot dire sur tout et pour tout. Nous l’avons prouvé le 7 Janvier. Et nous allons le répéter chaque fois un peu plus. Le Front ANTI CFA (anti colonialisme Français en Afrique) ne cessera que lorsque la libération de notre continent sera totale. Pas avant. Prochaine étape le 11 Février. »
Après le succès du premier « front anti franc CFA », la seconde édition prévue pour le 11 Février ira encore plus loin. Il s’agira notamment de :
- présenter les résolutions et solutions techniques pour abandonner cette monnaie
- recenser de manière préventive les produits et entreprises « made in France » présents en Afrique
- présenter des produits africains (ou issues des pays non-alignés) alternatifs aux produits français
- mettre fin aux bases militaires étrangères en Afrique : « l’heure de notre réaction à sonné »
Nul doute que cette nouvelle mobilisation sera fortement suivie. C’est un signe, s’il en fallait un, que la société civile africaine est mûre et déterminée à mettre fin au système inégalitaire néocolonialiste de la « Françafrique« . Répondrez-vous à l’appel de la libération africaine ?
Pour tout ceux qui souhaitent se joindre dès maintenant à cet appel international, vous pouvez contacter l’organisation par mail à l’adresse suivante : urpanaf@gmail.com ou au numero 0033 651322695 (valable pour whatsapp).