La grande actrice américaine Angela Bassett a rejoint le casting de Black Panther, le film très attendu dirigé par Ryan Coogler.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr
Angela Bassett fera partie le casting du film Black Panther, dont la sortie est prévue pour février 2018. Elle y rejoindra une brochette bien dorée de célébrités africaines et afro-américaines du cinéma. Ainsi, outre la nouvelle pépite du cinéma américain Ryan Coogler à la réalisation, prendront part au projet Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o ou encore Forest Whitaker.
Par le passé, Angela Bassett a incarné des personnalités fortes de l’histoire afro. Parmi celles-ci, on compte par exemple Betty Shabazz, Tina Turner, Coretta Scott King ou encore Rosa Parks. Son apport d’interprète de personnage historique sera donc un atout pour le casting de Black Panther. Non pas que le film soit un film traitant du Black Panther Party ou qu’il traite d’un quelconque événement historique.
Car l’histoire de Black Panther, qui est un super-héros créé par Marvel et dont Angela Bassett incarnera la mère, est évidemment fictive. Toutefois, ce film à gros budget a une importance digne d’un fait historique. Tout d’abord, il ne s’agit pas simplement d’un Noir dans un rôle important. Il s’agit aussi d’un casting quasi-entièrement noir dans un contexte autre que celui de l’esclavage.
De plus, il prend place dans le cadre d’une Afrique à la fois traditionnelle et avancée sur le plan technologique, une perspective particulièrement attrayante pour le public noir : on en veut pour preuve certaines motivations de son égyptomanie parfois abusive.
Par là, ce film aura la possibilité de combler, pour le spectateur noir jeune et moins jeune de rendre la fierté d’être un afro-descendant. Chez les Afro-Américains d’abord. En effet, la représentation d’un royaume héroïque d’Afrique centrale par des acteurs afro-américains ne devrait pas manquer de renforcer le lien entre ce groupe ethnique et l’Afrique.
Pour beaucoup d’Africains aussi, puisque malheureusement, nombre d’entre nous ne semblent apprécier notre culture qu’après qu’elle eût été validée par des Européens ou des (Afro-)Américains.
