Le maire d’extrême-droite de Béziers a encore fait dans la controverse.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr
Tout a commencé par un tweet le 1er septembre.
Dans celui-ci, le maire de Béziers, habitué aux prises de position alternant le bizarre (interdiction d’étendre le linge aux fenêtres, lutte contre l’implantation de restaurants kebab, création d’une patrouille composée de volontaires veillant devant les bâtiments publics) et le politiquement incorrect (estimation publique de statistiques ethniques d’écoliers basées sur leurs prénoms) a tété la deuxième mamelle. Cherchant à confirmer l’hypothèse de l’écrivain français Renaud Camus, selon qui l’Union Européenne organiserait en secret une disparition de la population blanche et chrétienne d’Europe au profit de Musulmans et de Noirs par le biais de l’immigration, il a cité l’exemple de la comparaison de photos de classe d’aujourd’hui et d’autrefois.
Sommé de s’expliquer sur cette nouvelle dérive par notre confrère de LCI Audrey Crespo-Mara, l’ancien journaliste et fondateur de Reporters sans Frontières a renchéri:
Une association anti-raciste comme la LICRA, par le biais de son président Alain Jakubowicz n’a pas manqué de réagir à ces propos, annonçant par la sa volonté de déposer plainte:
Peut-être soucieux de ne pas briser si brutalement le rêve éveillé de plusieurs non-Blancs, non-Européens et non-chrétiens se considérant comme des Français à part entière, Ménard a par la suite nuancé ses propos sur Twitter, affirmant que la blancheur, la chrétienté et l’origine européenne n’ont besoin que de s’appliquer qu’à la majorité des Français et pas à tous.
Voilà donc les patriotes français d’ascendance non européenne et de religion non chrétienne rassurés. Grâce à cette précision de M. Ménard, ils ne seront pas condamnés à vivre dans l’ ombre des véritables Français que seraient les Blancs. Ils n’auront pas, leur vie durant, à raser les murs lors des festivités du 14 Juillet ou de la Fête de Jeanne d’Arc. Ils pourront vivre au grand jour leur amour de la France, à condition que cet amour reste chaste, ou que leur semence de métèque se dilue au bout de quelques générations dans la blancheur de la France aussi vite qu’une cuiller à café de Nesquik se noierait sous des litres de lait demi-écrémé…