En France, le Hip-Hop a désormais sa maison. Enfin ! C’est officiel, le complexe Laplace a été inauguré mercredi soir à Châtelet-Halles.
Hip-Hop, Hip-Hop Never die
C’est en grandes pompes que la Mairie de Paris inaugurait mercredi soit Laplace le centre culturel du Hip-Hop. Une soirée privée, uniquement sur invitation, où se sont retrouvés les personnalités de la musique urbaine, de la presse et les institutionnels pour cette éminente cause. Accompagnée de DandyGuel, Juliette Fievet animait l’événement jusqu’à ce que els artistes prennent le relais : Kery James, en concert au Zénith le 30 novembre prochain, a gratifié la foule d’un show case, ainsi qu’Alpha Wann (1995) et Reakwon, du mythique groupe américain Wu-Tang Clan. La soirée é »tait animée par Dj set et Cut Killer, pour le plus grand plaisir des smurfers et des nostalgiques, qui grâce aux platines nous ont fait voyager dans le temps.
Y a du monde dans la place
Laplace c’est 1500 m2 d’espace pour permettre aux rappeurs, compositeurs, danseurs et à tous les autres talents urbains d’exprimer leur créativité. En outre, cette maison a été pensée pour asseoir le Hip-Hop et ses artisans, en tenant compte des différentes facettes de la musique. Ainsi, Laplace met à disposition un incubateur pouvant accueillir les businessmen du monde urbain : 20 postes de travail au cœur du son, entourés par une salle de concert de 400 places, un studio de diffusion de 100 places et 8 espaces pratiques. Constamment animé par des expositions, le lieu peut accueillir jusqu’à 650 personnes. Laplace fait cohabiter toutes les facettes de l’univers Hip-Hop au cœur de Paris, sur une place réputée du mouvement. Grapheurs, compositeurs, rappeurs, producteurs, artistes, cette maison est la vôtre.
https://www.youtube.com/watch?v=GgwPQpE7qO8
Hip-Hop ma devise
Plus qu’un art, le Hip-Hop est un mode de vie. Bien que né aux Etats-Unis, les artistes français ont contribué à lui faire traverser les âges et les époques. Sydney nous a importé le concept dans les années 1980, et comme un souffle désespérément attendu, La Rumeur s’est répandue. De même que l’Ärsenik, le Hip-Hop a empoisonné les esprits, influencé les codes vestimentaire et transcendé les espaces. De Rockin Squat à Raggasonic en passant part le Secteur Ä et les Neg marrons, des décennies de rap et de rnb français ont connectés, psychanalysés plusieurs milliers d’enfants de la république. Après des millions de disques vendus, des récompenses, des concert complets, le Hip-Hop trônait comme un King sans château. La classe dirigeante l’a parfois ignoré, parfois combattu et souvent dénigré et mis en cage comme un monstre de banlieue, ou de la musique nègre, qu’il fallait absolument tenir à distance. Mais heureusement, Les temps changent et coûte que coûte il fallait libérer la bête pour l‘installer au Panthéon des Arts. Laplace c’est Pour Ceux, tous ceux qui respectent le Hip-Hop et les curieux qui n’ont pas encore pris la vague.