Estelle B, la nouvelle protégée de Trace et Wati B

Estelle B: « La musique  est un choix pour moi, ça représente mon plus grand rêve. »

Estelle Bourgeois alias Estelle B est l’heureuse gagnante de la première édition de Trace Music Star. Cette virtuose de 16 ans habite Villefort, en Guadeloupe et se prépare à vivre l’aventure musicale de sa vie. Entourée par les équipes de Trace Tv et du label Wati B, Estelle nous a accordé un petit aparté dans sa vie désormais surchargée. Rencontre.

C’est dans les locaux de la chaîne Trace tv que nous retrouvons Estelle, en plein petit-déjeuner. Dans la pièce, une photographe de la maison, l’attachée de presse et un membre du staff très particulier, son père. La jeune étoile, chocolat chaud en main, est rieuse. Entre shootings et interviews, la lycéenne organise désormais sa toute nouvelle vie.

Volontiers, la starlette en devenir se livre au jeu des questions réponses : « C’est un peu fatigant mais j’aime faire ça lors ça va », déclare-t-elle en riant. Estelle a remporté le premier concours musical urbain, le Trace Music Star, le 23 avril dernier. Un grand challenge mais pourtant pas « une de ces compétitions où on a envie de faire du mal à l’autre pour arriver à la victoire ». Beaucoup de changements se sont donc opérés depuis. D’autant qu’elle doit maintenant les combiner avec sa vie de lycéenne. Estelle est en première S « je passe mon bac de français bientôt, en juin » précise-t-elle. La célébrité, c’et difficile à gérer quand on a 16 ans et qu’on va encore à l’école, même si « beaucoup de mes amis savaient que c’était un grand rêve pour moi de devenir une grande chanteuse. »  Cette très bonne élève, qui s’est « toujours dit que les études étaient plus importantes » se retrouve maintenant à devoir choisir entre cette carrière musicale naissante et son orientation post bac. Peut-être fera-t-elle comme la chanteuse martiniquaise Baronne, qui allie chant et médecine et que son père cite souvent en exemple. Heureusement, ses  encadrant sont au courant de sa situation et « personne ne veut compromettre mon avenir scolaire », affirme-t-elle.

Un fois le Bac en poche, que vas-tu faire ?

E.B: « Je ne sais pas trop. Quand les choses s’accélèrent comme maintenant, je penses venir m’installer à Paris après le Bac et prendre une année sabbatique pour me concentrer sur la musique. Si ça marche vraiment et qu je suis certaine de pouvoir construire une carrière sur la durée, là, je pourrai me dire ok, c’est ce que je vais faire. Sinon, le bac sera toujours là. »

Pour accomplir son destin, la dernière née de la musique urbaine française n’est pas seule: « Des gens m’entourent tout le temps, ma famille, mes amis, les équipes de Trace et de Wati B. » Tant mieux ! Parce qu’il faut bien garder les pieds sur terre, malgré la tentation. « Je me suis toujours dit que si ça marchait un jour pour moi dans la musique, je voulais garder ma personnalité, rester moi. » D’ailleurs, la demoiselle  côtoie désormais des pointures comme Jacky Brown ou  Dawala, et se ravi « de voir qu’ils pouvaient être aussi humbles ».

Son premier morceau sera le duo avec les artistes du label, The Shin Sekai. Le groupe signé chez Wati B, qui sort son album prochainement et qu’elle « apprécie encore plus maintenant ». Parce que cette aventure est familiale, depuis le début du concours jusqu’à la victoire d’Estelle. En outre, au sein de son équipe, il y a l’un de ses tous premiers fans, son papa. Est-il encombrant d’avoir « daddy » sur le dos quand on est une adolescente, la chanteuse nous rassure : « on s’entend très bien, déjà, on a le même humour pourri », s’amuse-t-elle. Et papa confirme (rires). Une complicité palpable entre père et fille, surtout quand le premier avoue son admiration pour son petit trésor. « Dès petite, on pressentait qu’elle était une artiste ». Tout comme sa prof de musique, qui l’a encouragée à postuler pour TMS et avant elle, son professeur de musique (le père de Mirella Toussaint, la candidate de The Voice). C’est d’ailleurs en cours de maths qu’elle a reçu le mail lui annonçant sa pré-sélection au télé-crochet. Papa un peu gâteau qui, lui-même a « toujours aimé la musique » mais, n’a « jamais pu en faire ». Monsieur Bourgeois, en protecteur, veille sur son poulain, « d’abord parce qu’elle est mineure »mais aussi et surtout parce que, tout comme la mère d’Estelle, il croit en elle. « On l’a poussé pour qu’elle y arrive parce qu’on savait qu’elle avait certaines capacités. »

Tu entres à présent dans une phase de travail intensif. Comment l’appréhendes-tu ?

E.B: « Bah je m’y attendais, rien que pour les 10 jours de préparation de la finale, même si ce n’est pas exactement la même chose. C’était énormément de travail mais, la musique  est un choix pour moi, ça représente mon plus grand rêve. »

Difficile de ne pas croire en ce petit bout de femme plein d’assurance. Sous le regard discret mais attentif de son attachée de presse (en pleine dactylographie sur son mac), la petite surdouée s’affirme. Miss Bourgeois a un avis sur tout et sait précisément ce qu’elle veut. Notamment pour l’orientation de sa carrière musicale : « J’ai toujours mon mot à dire, même si je suis jeune, il faut bien que j’exprime mon point de vue ». Parce que quand bien même elle puise son inspiration dans le travail de Beyoncé,  Rihanna ou Stromae, Estelle B ne veut pas être « un copié-collé  d’un artiste qui existe déjà. » Voilà qui est acté!  D’autres journalistes attendent dans le couloir, il est temps de se quitter.

Restez bien attentifs aux débuts de ce talent tout neuf ! Quelque chose nous dit que ça ne fait que commencer.