Les hommes politiques français sont les dirigeants de TOUS les français, sans distinction d’origine ou de couleur de peau. En théorie. Pourtant, le droit n’empêche pas chacun d’entre eux, souvent issu d’un milieu blanc favorisé, d’avoir ses idées bien-pensantes sur les populations plus typées. Revenons sur cette sélection de « dérapages » de ceux qui ont le destin de millions de citoyens non-blancs entre leurs mains.
Jacques Chirac : « Le bruit et l’odeur…. »
En 1991, Jacques Chirac, alors Maire de paris et président du RPR (ancêtre de l’UMP) s’illustrait dans un discours bienveillant sur la question de la politique d’immigration française. Dans ce qu’on a appelé le discours d’Orléans, devant 1300 militants de son parti, il a dit avec décontraction tout le bien qu’il pensait des populations immigrées d’Afrique.
Jean-Pierre Chevènement : «Il est clair que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées, peut favoriser les comportements de ce type. »
En mai 2005, une polémique sordide éclabousse le corps militaire français. Plusieurs soldats sont accusés d’attouchements et de relations sexuelles avec mineurs en échange de rations de nourriture, par des enfants centrafricains. Des actes immondes qui se seraient produits dans le cadre de l’opération Sangaris (débutée le 5 décembre 2013 et toujours en cours). Interrogé sur le comportement de l’armée française, Jean-Pierre Chevènement, sénateur de Belfort et ancien ministre de François Mitterrand n’avait trouvé que cette pitoyable défense à exposer au micro d’Europe 1.
Nadine Morano : « La France est un pays de race blanche »
En septembre 2015, la plus grande admiratrice de Nicolas Sarkozy entérinait une réalité : la France est un pays blanc. Une vérité difficile à entendre et pourtant réaliste, qui rappelle à certains que le pays des Droits de l’Homme a certes accueillit sur son sol des millions d’immigrés venus d’Afrique pour construire ce pays. Toutefois, qu’il n’en demeure pas moins que leurs enfants, bien que citoyens par le droit du sol , ne sont pas considérés comme des français originels et encore moins comme LES français originels.
Nicolas Sarkozy : « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. »
Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy, alors président de la république, prononce le discours de Dakar. Au Sénégal, devant une assemblée d’africains, il affirme que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. » Avec des arguments poétiques et un négationnisme déconcertant, l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine énonce aux sénégalais une leçon valable pour toute l’Afrique. Une leçon qui est en fait le profond sentiment de la classe dirigeante caucasienne à l’égard des humains issus de ce continent. Il oubliera évidemment de parler des freins historiques imposés par l’Europe et les Etats-Unis pour empêcher l’émancipation de l’homme noir et enterrer son histoire.
Laurence Rossignol : « Il y avait des Nègres af…des Nègres américains (…). »
La dernière en date, madame la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol. Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce mercredi 30 mars, madame Rossignol a tenté de faire un parallèle douteux entre le potentiel choix de certaines femmes musulmanes de porter le voile et la soi-disant adhésion de certains Noirs quant au crime de l’esclavage. Cette non-vérité historique étant déjà une hérésie, c’est surtout l’utilisation (réitérée) du mot « Nègre » pour désigner l’Homme Noir qui est à condamner sans ménagement.