On a beaucoup de choses à vous dire, vous qui n’allez pas/ ne voulez pas aller au bout des choses avec votre moitié.
Un certain Monsieur Fromm Erich, psychanalyste humaniste, a distingué différentes peurs qui poussent à fuir l’amour : la peur de l’intimité, la peur des conflits et la peur de la souffrance. Trois craintes qui conduisent fatalement à la solitude. Aimer mènera de toute façon à la trahison, la tristesse voire à la séparation.
« Bébé tu sais que je t’aime n’est-ce pas… »
ça fait 3, 5 ou même 10 ans que vous êtes ensemble. Vous connaissez tout de lui : les 20 000 membres de sa famille, ses ami(e)s, ses ennemis, qui il/elle doit éviter car la personne à mauvaise haleine, son plat préféré, la façon dont il/elle aime qu’on lui fasse des papouilles dans le dos avant de dormir, etc. Tout ! Vous vivez ensemble, tout va super bien dans les grandes lignes, mais si vous osez ne serait-ce qu’évoquer de près ou de loin l’idée du mariage, de l’engagement, de « passer à l’étape supérieure, alors préparez vous à entendre l’éternel refrain sur le fait qu’il/elle vous aime, que vous le savez, qu’aujourd’hui le mariage ce n’est qu’un bout de papier…
Messieurs, pourquoi ne voulez-vous pas honorer la famille de Baby Boo ? Vous ne l’avez pas ramassée dans la rue. Elle a été nourrie, logée, soignée, éduquée par des gens aimants. Mesdames, pourquoi n’acceptez-vous pas le fait que Baby Boo veuille vous distinguer parmi toutes les autres. Vous êtes CELLE, pas juste une fille sympa et mignonne sur son tableau de chasse.
« Bébé est-ce que tu m’aimes ?… Hun dis… Alors… Allo…«
Contrairement au cas décrit ci-dessus, là, vous êtes plutôt du genre à ne pas vraiment connaitre Baby Boo, du moins vous savez ce qu’il vous laisse savoir. Pour lui/elle, laisser transparaître ses sentiments c’est déjà trop. Se mettre à nu veut dire se dévoiler et permettre à l’autre d’entrer dans son monde, de nous étouffer… « fuyons !« . Vous souffrez de claustrophobie sentimentale. « J’ai mon espace lààà bas à gauche, tu as ton espace lààà bas à droite« , jolie votre définition de « l’amour ». Comme pour le premier exemple, vous êtes du genre à toujours rétorquer que votre moitié sait que vous l’aimez, il/elle sait qu’il n’ y a que lui/qu’elle à vos yeux, il/elle est le/la plus beau/belle… Wait a seconde ! Comment est-il/elle censé deviner si vous ne le dites jamais ? Ah si pardon lors d’événements dits « officiels » type anniversaires, Saint Valentin. Vous ne voulez pas être seul(e), mais en couple vous ne voulez pas non plus ouvrir les portes de votre monde.
YOLO, on ne vit qu’une fois !
YOLO-ïsme : doctrine qui consiste à apprécier le changement de partenaires régulièrement pour éviter l’attachement et donc l’engagement. Cette maladie prétexte souvent le besoin chercher le/la partenaire idéal(e)…
Avouez-le, vous êtes du genre à laisser tomber lorsque vous rencontrez la moindre contrariété. Parfois, avant même que la contrariété n’arrive vous avez déjà fui à toutes jambes. Du coup, pour pallier, vous collectionner les relations. Autant ce style de vie vous plaît car vous êtes au contrôle, autant ces changements de compagnons/compagnes ne satisfont pas ce vide en vous. Vous préférez vivre sous le joug de la passion. Minute culture G : la passion est un état affectif très vif, intense et irraisonné qui domine quelqu’un. Docteur NOFI rajouterait même que la passion est un amour éphémère considéré comme une inclination irrésistible et violente. Vivre passionnément c’est bien, se lever chaque jour et se comporter en éternel jeunes amoureux lors d’un premier rendez-vous, mais après ça ? Quand faudrait-il se comporter en femme et en homme et plus en fille et garçon. Laissez-nous vous dire que certes, on ne vit qu’une fois, mais on en vit pas éternellement. La vie est faite d’étapes que nous devons valider à un moment précis. Refuser de s’y soumettre c’est en quelque sorte se résigner à ne pas évoluer. Du moins dans le domaine affectif…
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« Euh… On en reparle demain ok« .
Toujouraprèsite aiguë : pathologie grave, mais curable avec le temps, relative au fait de toujours remettre à plus tard lorsqu’il faut prendre une décision.
Quand il faut rigoler elle/il est toujours opérationnel(le), mais du moment qu’il faut décider entre tel ou tel rideau pour le futur appartement ou encore le prénom de votre (futur) premier enfant il n’y a plus personne. Doudou détale comme un lapin. « On verra ça plus tard« , « y a pas le feu« , « pourquoi tu me prends toujours la tête on n’est pas pressés« . Et si, au lieu de fuir, on se montrait responsable et qu’on affrontait les choses telles qu’elles viennent ? Ce n’est pas grave de ne pas être prêt à s’engager (enfin à 47 ans passés euh si c’est un GROS soucis, rires), mais au moins, prenez le taureau par les cornes. Pour les soit-disant rideaux de votre futur nid d’amour vous ne savez pas quoi choisir ? Répondez seulement « Baby Boo je te laisse choisir tu as toujours eu plus de goût que moi« . Bon, ça ne résout pas complètement l’affaire, mais au mois ça donnera la sensation que vous êtes une personne qui gère.
« Tu sais le taux de divorce est de 196%, autant rester comme ça, on est bien après tout. Non ?«
Votre vie se résume en 5 mots : ON NE TOUCHE À RIEN !
Peur du changement ? Peur que ce qui est arrivé à la cousine Gladys avec son divorce vous arrive ? Peur de perdre la passion, la flamme ? Avoir tellement peur que cette trouille qui vous noue le ventre peut donner lieu – dans certains cas – à des souffrance psychologiques. Une phobie angoissante très proche de la claustrophobie. C’est limite comme si on vous enfermait dans une pièce vide en vous stipulant que l’oxygène sera réduit de moitié toutes les heures. « Enfermement » ? Juste lire, entendre ou voir ce mot vous affole. Calmez-vous et respirez un bon coup ! Se décider pour un partenaire n’engage pas votre existence toute entière à jamais et sans aucune possibilité – si cela ne se passait pas bien par la suite – de rompre.
Nos petits conseils pour terrasser une fois pour toutes cette peur de l’engagement :
- Identifier sa phobie : être abandonné ? être trahi ? qu’est-ce qui vous effraie ?
- Affrontez cette phobie : maintenant que vous savez de quoi vous avez peur, deux choix s’offrent à vous = ou fuir (encore une fois…) ou décider d’avancer vers une relation sérieuse.
- Prendre le temps : « relation » rime avec « précipitation », mais n’est pas pour autant son synonyme. Lentement, mais sûrement, si c’est avec lui/elle que vous êtes censé passer le reste de votre vie alors autant prendre le temps de se connaître. Attention, soyez modéré(e) ! Ne prenez pas 15 ans sous prétexte que vous n’êtes pas encore sûr(e).
- À chacun son identité : certes 1 et 1 font 1 en amour, mais garder son indépendance et son individualité sont des fondements très importants !