Après avoir annoncé sa retraite dans le football, l’ancien international français a sorti un livre qui revient sur sa carrière et sa vie.
Après Maître Gims, Didier Drogba au tour de Djibril Cissé. L’attaquant international français qui a été l’un des plus grands talents de sa génération, a marqué les esprits partout où il est passé. Celui qui a annoncé sa retraite en octobre dernier à 34 ans après 14 ans de carrière, a sorti en novembre un livre intitulé « un lion ne meurt jamais » qui retrace sa carrière. Le titre de l’ouvrage rend hommage au Camerounais Marc-Vivien Foé mais résume parfaitement bien son parcours.
Coécrit avec Laurence Lorenzon aux éditions Talent Sports, le jeune retraité du ballon rond est une personnalité médiatique très apprécié et qui a créé sa propre marque de vêtements (Mr Lenoir). Avec son corps recouvert de tatouages, il a toujours su rebondir. Dans ce livre, Djibril Cisse se confie totalement. De ses origines à Arles à son statut de star, il nous livre son parcours riche en rencontres et en anecdotes. « On n’écrit pas son autobiographie à 34 ans. On écrit un livre avec des tranches de vie. »
Une confession sur sa religion
Parmi ces tranches de vie celle notamment de sa conversion de l’islam au christianisme a été marquante pour lui. Comme il a raconté à l’émission « On est pas couché » en novembre dernier. « J’étais pas obligé, parce qu’on ne peut pas dire ‘obligé’, j’étais curieux. Parce qu’on ne m’avait pas appris. Mon père était parti donc je n’avais pas de modèle religieux donc j’ai dit ‘pourquoi pas’ (…) J’ai vraiment accroché » explique le footballeur, avant de reprendre : « à 15 ans, je l’ai dit à ma mère, j’ai dit ‘Je pense que j’ai trouvé ma religion, ce n’est pas l’islam’ et ma mère a compris. »
Originaire de Côte d’Ivoire, il a ajouté : « Ce n’est pas très bien vu (…) J’ai expliqué aux gens qui méritaient l’explication, ils ont compris (…) ils ont accepté. Après, ce que pensent les gens… » et explique que « ma religion, ça me regarde, je ne fais de mal à personne. Quand je vais en Côte d’Ivoire, je respecte, je me couvre, je couvre mes tatouages et ça se passe très bien. »