L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme connait un après règne dans l’athlétisme très compliqué à la suite d’un scandale lié au dopage.
Diack comme Blatter
Un ancien président de l’IAAF dans la tourmente. Lamine Diack qui a passé la main tout récemment à la présidence de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a été rattrapé par la patrouille sur un nouveau scandale liée au dopage. Il a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé. Le Sénégalais aurait couvert des cas de dopage dans l’athlétisme russe avec l’aide d’un système de corruption sous la complicité de membres de l’IAAF et deux des fils de Diack contre un pot de vin autour d’un million d’euros.
Son fils fixé en décembre sur son sort
L’homme de 82 ans a été entendu par les enquêteurs dimanche 1er novembre. Il est en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. Il risque dix ans de prison pour ces faits. Une commission d’éthique de l’IAAF a revendiqué des sanctions disciplinaires contre l’un des fils de Lamine Diack et trois autres personnes. Une audience aura lieu en décembre pour l’annonce des sanctions.
Le nouveau président de l’IAAF est choqué
A la suite des mises en examen dont celle de Lamine Diack qui ont secoué la Fédération internationale, son nouveau président Sebastien Coe s’est dit « choqué, en colère et profondément attristé ». Puis le Britannique a ajouté dans l’Equipe : « Mon travail est très simple maintenant et il n’y a pas d’ambiguïté là dessus: reconstruire la confiance dans notre sport. Mais ce sera une longue route vers la rédemption ».
Une démission pour limiter les dégâts
A la suite de la conséquence de sa mise en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, par la justice française, l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme a été suspendu lundi par le CIO mais mercredi il a décidé de démissionner pour résoudre ses problèmes avec la justice française.