Le capitaine de l’Olympique de Marseille Steve Mandanda s’est exprimé en zone mixte à la presse dimanche après la défaite de son club en comparant ses coéquipiers à des sénateurs. Sa phrase n’est pas passée inaperçue
La déclaration de Mandanda
Une réaction inattendue des sénateurs. Le gardien de l’Olympique de Marseille Steve Mandanda a parlé aux journalistes en zone mixte pour évoquer la nouvelle défaite de son club en championnat dimanche à domicile face à Angers (1-2). Voici ces mots: « Ça fait deux matchs qu’on joue comme des sénateurs, tranquilles, tranquilles, et puis on n’avance pas. »
La proposition des sénateurs
Vexés par cette remarque, certains sénateurs, dont le sénateur de l’Yonne qui n’a pas apprécié les propos du joueur de 30 ans, ont défié Steve Mandanda en lui proposant une visite du palais du Luxembourg où siège la chambre haute « afin qu’il puisse se rendre compte du quotidien d’un parlementaire. »
La réponse de Steve
Pour mettre fin à cette mascarade ridicule signée par les sénateurs, Steve Mandanda a tenu à clarifier les choses en expliquant à quoi il faisait allusion quand il a déclaré: « Ça fait deux matchs qu’on joue comme des sénateurs, tranquilles, tranquilles, et puis on n’avance pas. » Voici sa réponse: « je voulais faire référence à l’expression « aller à un train de sénateur », qui a pour signification: aller à une allure lente et majestueuse. »
Il n’est pas le premier
Si c’était un joueur en dehors de notre communauté est-que on aurait eu droit à cet acharnement gratuit de la part de ces sénateurs ? La question mérite d’être poser. Encore une fois, un membre de notre communauté a été pris pour cible pour quelque chose de tout à fait normal et qui ne mérite pas de contestations possibles. Il rejoint dans la liste des cibles Teddy Riner, Serena Williams et Lewis Hamilton, eux aussi victimes mais dans d’autres contextes. En tout cas, Steve Mandanda a eu la bonne attitude dans cette affaire du début jusqu’à la fin, digne d’un capitaine tout simplement. Dans un monde où tout ce qu’on dit où on fait peut être interprété, analyser.