Le premier ministre anglais David Cameron a été en visite en Jamaïque ces derniers jours. La question des réparations financières pour l’esclavage a été évoquée avec une conclusion négative sur ce point.
La Jamaïque a demandé réparation
David Cameron reste sur ses positions
Selon le quotidien The Guardian, “Downing Street (l’endroit où travaille David Cameron) a déclaré que David Cameron ne croit pas que la question d’une compensation financière soit le bon sujet pour sa première visite officielle en Jamaïque.” Rappelons que c’est la première fois en quatorze ans qu’un chef d’Etat britannique se déplace en Jamaïque.
La raison officielle de la venue du Premier ministre est de “revigorer les relations entre les deux pays”. De ce fait, Ils ont d’ailleurs signé ce mercredi un accord pour soutenir le développement des infrastructures de l’île, avec un soutien financier de 300 millions de livres (environ 407 millions d’euros) à la clé.
Le Royaume-Uni n’oublie pas
Le 30 septembre dernier, devant le Parlement jamaïcain, David Cameron a annoncé néanmoins que “l’esclavage est, sous toutes ses formes, abominable. Il n’a aucune place dans une société civilisée et le Royaume-Uni est fier d’avoir également montré la voie de son abolition.” Il n’a pas évoqué donc de réparations mais il a appelé les deux pays à “avancer au-delà des héritages douloureux et de continuer à bâtir le futur.” Le premier ministre anglais a donc trouvé le juste milieu pour sa première visite en Jamaïque avec cette aide financière concernant le développement de l’île mais les Britanniques devront tôt ou tard payer l’addition sur l’esclavage.