Jean-Baptiste Nsengiyumva, chef local du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) à Shombo (Ouest du Burundi) a été retrouvé mort ce mercredi.
Une récente vague d’assassinats d’opposants ou présumés opposants, ne cesse de faire des cadavres au Burundi. Mercredi, un chef local du parti d’opposition MSD (Mouvement pour la solidarité et le développement), Jean-Baptiste Nsengiyumva, a été abattu à son domicile. Avec les autres militants du Mouvement, il se battait contre la possibilité d’un 3ème mandat pour le président Pierre Nkurunziza, réélu avec une importante majorité en juillet dernier. Le gouvernement nie évidemment toute implication dans cette vague de crimes.
Pourtant, la réélection de Pierre Nkurunziza est fortement contestée. Selon l’opposition, et une partie des citoyens, l’échéance ne s’est pas déroulée en toute transparence ni en toute véracité. Des soupçons de tricherie pèsent sur celui qui est à la tête de l’Etat. Le 2 août dernier, le général Adolphe Nshimirimana, son bras droit, pilier du régime, était assassiné. Une démonstration de force de l’opposition pour montrer sa détermination et son refus de Nkurunziza comme premier homme du Burundi.