Waka est le premier long métrage (90 minutes) de la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong. Sorti officiellement en 2014, le film sera en compétition au Hollywood Film Festival, qui se déroule du 23 au 27 septembre prochain aux Etats Unis. Il sera projeté dans les salles de l’Hollywood Arclight et de Bervely Hills.
Le parcours d’une jeune scénariste-réalisatrice
Née le 8 février 1988 à Douala, Françoise Ellong a déjà parcouru 12 pays, participé à 18 festivals, concouru pour 6 compétitions et remporté 4 prix. C’est à l’âge de 11 ans qu’elle quitte le Cameroun et arrive à Brunoy, dans l’Essonne où elle écrit sa première histoire. Son imagination débordante va alors impressionner toute sa famille. Après un bac littéraire puis une licence en Information Communication en 2006, elle va connaître une véritable révélation en tant que scénariste-réalisatrice.
Titulaire d’un Master Cinematography and Postproduction à l’université de Greenwich à Londres, -obtenu avec mention -, Françoise a déjà réalisé une dizaine de courts métrages, spots, clips entre Paris et Londres – Les Colocs (2006), Miseria (2008), Prix de la Technique aux Soirées Disturbs et Meilleur Son à la Nuit du Court-métrage de Douala-Cameroun, Nek (2010), mention honorifique au concours de scénarios CINEMADFILMS, Joue avec moi (2012)- . Ses thèmes de prédilection sont le suicide, le surnaturel, le nazisme et les violences conjugales.
W.A.K.A
Mathilde, 30 ans travaille en tant que serveuse dans un bar.
Sa vie bascule le jour où son patron apprend qu’elle est enceinte et décide de la renvoyer. Sans emploi, et mise à l’ écart par sa famille, Mathilde décide quand même de garder l’enfant.
Après la naissance de son fils Adam, elle commence à se prostituer pour subvenir aux besoins de son fils. La jeune femme a désormais deux identités : la journée elle est Mathilde et le soir elle devient Maryline, une W.A.K.A. Dans le jargon camerounais une « waka » désigne une prostituée. Ce nom découle du verbe anglais « to walk » qui signifie marcher. Par conséquent, les WAKA sont celles qui marchent la nuit, à la recherche de clients.
De Douala à Hollywood
Réalisé à Douala par une équipe franco-camerounaise, le film a déjà fait le tour du monde et raflé plusieurs prix en festivals : prix spécial du jury à la 17° édition du Festival du cinéma africain de Khouribga au Maroc, Dikalo Award d’encouragement 1 ère œuvre de long métrage à la 11° édition du Festival international du film panafricain de Cannes, film de la soirée spéciale Canal+ pendant les Journées cinématographiques de la femme africaine (Jcfa-Fespaco) au Burkina Faso, sélection officielle au Festival international des films de la diaspora africaine (Fifda 2014) à Paris…
W.A.K.A, qualifié comme un « BON » film par plusieurs spectateurs, s’apprête à conquérir la capitale mondiale du cinéma, Hollywood.