Saviez-vous que vous passiez plus de 70% de votre temps journalier sur votre lieu de travail ? Alors passer autant d’heures au bureau avec un collègue impossible IL EN EST HORS DE QUESTION !
Il est important pour un manager de créer et conserver une bonne cohésion au sein de son équipe. Une bonne ambiance entre employés aux caractères différents, aux centres d’intérêt différents, aux vies différentes sera toujours plus bénéfique au bon fonctionnement d’une société et optimisera ses performances. Mais souvent, soyons optimistes disons parfois, ce bon équilibre est brouillé par un élément perturbateur : le collègue agaçant alias « le relou de service ».
Le/la paranoïaque
Petit cours de psycho accéléré ! La paranoïa est une psychose caractérisée par un délire systématisé, sans affaiblissement des capacités intellectuelles. Cette obsession se caractérise par de la méfiance, un grand orgueil, hypertrophie du Moi, une sensibilité qui frise la susceptibilité, de jugement faux et une rigidité du psychisme à la suite bien souvent d’un conflit psychoaffectif d’importance variable. En gros, le sujet délire complètement. Vous riez avec Bineta et Winnie, il/elle pensera que vous vous moquez de lui/elle. Samba vous fera une messe basse à l’oreille, il/elle conclura automatiquement que vous parlez de lui. Lors d’un détour à la machine à café, une conversation sur la tenue affriolante de Nicki Minaj anime le bureau. Un débat à la base innocent se transforme en véritable colloque du savoir sur « qui a raison, qui a tord ». Évidemment, ce ne sera jamais vous qui aurez raison. Ça se voit, ça se sent, ce(tte) dernier(e) n’est pas tranquille. Toujours angoissé(e) de façon irrationnelle sur ce qui se trame autour de lui. Cette nervosité quotidienne peut entraîner des sautes d’humeur et réactions agressives contre autrui. C’est relou, on dira même TRÈS relou, mais si le temps d’un instant vous vous mettez à sa place vous ressentirez un peu de pitié pour lui/elle. Après tout, quelle est cette vie fatigante à toujours croire que les autres vous veulent du mal. Pauvre de lui/elle…
* Solution NOFI : une bonne gifle ! On rigole, la Rédaction ne prône pas la violence. Privilégiez le face à face, ne lui laissez pas le temps d’imaginer une histoire sans fin ou de dramatiser une situation anodine.
La langue de vip’
Définition de la Rédaction : personne se sentant très seule ayant pour unique intérêt le ragot. Grand ragot, petit ragot, vrai ou faux, sa spécialité : déblatérer des idioties sans queue ni tête sur son voisin pour amuser la galerie. Jetez un coup d’œil au mot « mesquinerie » dans le dictionnaire, vous y trouverez sa photo. Calomnier sur autrui histoire de faire un peu rire – car oui les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures – pourquoi pas, c’est bête, mais ce n’est vraiment pas méchant. Le but de la « langue de vip’ » sera de casser la canne à sucre sur le dos de la personne qui la menace. On revient au point numéro 1 où le sujet délire complètement et croit dure comme fer à une compétition imaginaire entre vous. On vous apprécie, on aime votre compagnie, sachez-le tout le monde ne sera pas de cet avis et bizarrement (bon pas tout le temps, vous aussi ne commencez pas à psychoter pour rien) ça viendra de la personne proche de vous : le relou de service ! C’est bien malheureux…
* Solution NOFI : une bonne gifle (encore) ! Blague à part, privilégiez le face à face. Comme pour le cas de l’hystéro-maniaque, remettez-le/la à sa place une bonne fois pour toute. Pas avec violence, noooonnnnnn ! Avec classe et un vocabulaire tellement soutenu que lui/elle-même n’en comprendra que la moitié. Le commérage peut plomber une ambiance au sein d’une entreprise, donc avant que la carie ne s’infecte sérieusement, soignez la dent – ou alors laissez agir le karma. Après tout un boomerang envoyé au loin finit toujours pas revenir à son point de départ.
Le/la « Je sais tout »
Vous l’avez compris, il s’agit de l’époux(se) d’un dénommé Larousse, ex petit(e) ami(e) de Petit Robert. Il/elle sait tout, mais alors tout ! Le dernier amendement de la constitution de la IV e République française, le nom de premier enfant de la lignée d’une tribu ancienne du Kenya, la circonférence de la Lune ou même la météo prévue dans un an six jours et dix huit heures précises, lui/elle le saura pour sûr. Ramener sa fraise dans une conversation il/elle s’y connaît, mais souvent il/elle est hors sujet ce qui crée un blanc – vous savez ce moment dans les mangas où on entend le croassement des corbeaux. Cette quête de reconnaissance de son intellect sur-développé cache en réalité un talon d’Achille : le narcissisme. On pourrait qualifier ça de « timidité extravertie » généralement compensé par une « logorrhée anxiolytique » (*beaucoup parler, de façon maladive). Quand votre collègue ne parle pas, il pense beaucoup, analyse beaucoup. C’est clair que c’est très énervant. Qui aime qu’on le fasse se sentir bête ? Le problème n’est pas qu’il/elle vous apprend des choses, le problème est dans sa façon limite perverse de vous questionner dans l’intime but de vous faire sentir bête et en tirer une pseudo gloire. Se faire mousser et clouer le bec aux autres lui permet de dissimuler ses faiblesses et phobies sociales. En réalité c’’est quelqu’un de bien seul…
Solution NOFI : une bonne gifle (la solution à tous les maux de ce monde) ! Ce type de personnalité est incapable de reconnaître ses torts, si il/elle le fait ça sera d’un air condescendant. Au lieu de lui faire remarquer ses bévues, suscitez le dialogue. Demandez-lui d’exprimer ses idées de sorte qu’il puisse repérer ses propres erreurs au fil de son discours. Si il/elle ne les identifie pas, c’est que c’est un cas désespéré, comme dirait nos mamans « un tonneau vide ». On plaisante. Retenez qu’en aucun cas il ne convient de l’humilier devant les autres – aussi tentant que cela puisse sembler – vous feriez de lui l’ennemi publique. Le but de cette manœuvre est bien de décoincer la situation et non de l’alimenter. Accordez-lui le mérite de la réussite là où c’est légitime. Mais arrangez-vous pour qu’il la partage. L’idéal étant qu’il reconnaisse les contributions des autres autant que la sienne.
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Le/la « J’aime pas ci, j’aime pas ça »
Premier à se plaindre et dernier à aider. Pourtant en le/la côtoyant le/la « JPCJPC » est plutôt quelqu’un de sympa et « bon délire ». Aussi innocent qu’un nouveau-né. Mais dans certaines situations – notamment en groupe comme les réunions de travail, un meeting ou assemblée générale – il/elle se montrera négatif(ve) vis-à-vis de tel projet ou telle décision. Qu’il s’agisse d’un réajustement vu au préalable la semaine passée, d’un courriel ennuyeux ou le fait qu’il n’y a plus de post-it sur son bureau, le/la râleur(se) le fera toujours savoir en plaçant la faute sur vous et ça de façon très présomptueuse. Une pique par-ci, une pique par là. Ce n’est pas fait exprès (enfin…), mais vous le sentirez ainsi : un petit enfant qu’on dispute pour avoir mangé trop de bonbons. C’est limite à vous faire douter de vos capacités…
* Solution NOFI : une bonne gifle (toujours) ! Si « l’attaque » vous vise directement, parlez-lui en privé en mettant les points sur les i. Évidemment en toute courtoisie. Faites-lui part de vos sentiments, dites-lui que vous trouvez qu’il/elle s’est montré spécialement grossier(e) à votre égard. Ras-le-bol de ses critiques à peine voilées du style « En retard … pour changer » ou encore « Qui a fait ça ? Car ça et ça ce n’est pas trop ça… ». Alors qu’il/elle sait très bien qui en est l’auteur(e). Si vous n’êtes pas pour la confrontation, ne prêtez pas attention à ses jugements hautement subjectifs. Oui vous êtes parfois en retard, oui vous faites parfois quelques erreurs, oui vous êtes humain. Ne mordez pas à l’hameçon est laissez couler. Si le/la râleur(se) récidive, il serait vraiment temps d’envisager de lui en parler. Après tout vous n’êtes pas un punching-ball sur qu’on doit bastonner toute la journée.
Le/la paresseux(se) de service
Définition de la Rédaction : personne dont la vie et les activités se limitent au stricte minimum et les capacités se réveillent en présence d’un/des supérieur(s) de la boîte.
Sa fainéantise lui octroie l’étiquette de « boulet de service », bien qu’il/elle ne le soit pas forcément. Disons qu’il/elle préfère garder un max d’énergie pour une mission plus à sa hauteur. L’équipe et vous le/la premier(e) le/la voyez comme une charge supplémentaire à gérer en plus de vos tâches journalières, une réelle source de contraintes. On lui pardonne vite son « faible tonus » car la plupart du temps le/la paresseux(se) est sympathique et de bonne compagnie : le/la parfait(e) collègue (ça pourrait être le titre d’une série télévisée). Vu sa considérable charge de travail, il/elle ne connait pas le stress, n’est-ce pas. Du moment qu’il/elle « travaille » dans son coin sans être dérangé et vous dans le vôtre alors TUTTI VA BENE (*tout va bien) ! L’un des buts d’une entreprise comprenant plusieurs personnes reste quand même de faire interagir ses protagonistes. Souffrir comme se réjouir ensemble – vu qu’on est dans le même bateau…
* Solution NOFI : une bonne gifle (histoire de lui remettre les pendules à l’heure) ! Essayez de le « coincer » en établissant un planning écrit et détaillé (très important) des tâches à effectuer et par qui. Essayez de mettre en place un système de réunions (fréquence à déterminer selon le niveau de fainéantise du sujet) avec les supérieurs pour les étapes importantes. Il/elle se sentira obligé de respecter les principales dates de rendu et ses attributions. Il ne faut surtout pas que son travail devienne votre responsabilité. Ou alors vous partagez le salaire à la fin du mois.
Conclusion, qu’il/elle soit gentil(le), agréable et possède toutes les caractéristiques du « bon collègue de travail », si besoin est – car ce(tte) dernier(e) se montre relou – GIFLEZ-LE ! Bon on arrête avec ce conseil NOFI DIT NON À LA VIOLENCE. Retenez que l’amitié c’est bon pour la productivité donc faites en sorte que ça marche avec tous vos collègues, même les plus relous…
Source : Doctissimo / Usine Nouvelle / Psychologies / notes de Anne Mangin, consultante au groupe CSP / Huffingtonpos / Jobat / Jobmachine