Selon Le Monde Afrique, le collectionneur d’art premier serait en train de négocier le rachat de l’installation « Silence », œuvre de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah.
Il n’en est pas à son coup d’essai. « Symbole d’une féminité et d’une modernité conciliables avec l’Islam, cette pièce réalisée en 2008 se compose de tapis de prière aux couleurs du drapeau français sur lesquels sont posés des escarpins dorés », décrit le site dédié à l’actualité africaine.
Une provocation ?
Sans vouloir s’improviser critique d’art, le message de ce tableau semble limpide : des femmes musulmanes se révoltent contre les contraintes d’une religion jugée liberticide.
Malheureusement, cette œuvre d’art a été censurée. En janvier dernier, elle a été retirée de l’exposition « Femina ou la réappropriation des modèles » qui a réuni une vingtaine d’artistes femmes au Pavillon Vendôme dans les Hauts-de-Seine (92).
Un business man d’exception
En 2003, Sindika Dokolo, né à Kinshasa d’une mère danoise et d’un père congolais, avait déjà racheté une partie de la collection de l’Allemand Hansbogatzke qu’il a tellement enrichie que c’est devenu la première collection africaine privée d’art contemporain.
Marié à Isabel dos Santos, fille aînée du président angolais et une des femmes noires la plus riche au monde, le self-made-man est d’abord et avant tout un business man d’exception. Pour preuve, il possède plusieurs entreprises dans des domaines divers et variés.
Crédits photo : Galerie Anne De Villepoix