NOFI l’a découverte l’an passé sur les ondes d’Africa N°1 : ton jeune, sourires communicatifs… Sa plume et son projet de blog « Miss Cotton » nous ont séduits. Nous lui offrons donc une tribune sur notre site.Vous avez d’ailleurs pu découvrir il y’a quelques jours une de ses anecdotes les plus drôles. Passion, curiosité, goût de la découverte et du partage sont au menu de ce projet plein de surprises. Entretien.
Parlez-nous de Miss Cotton…
Miss Cotton, c’est plus qu’un blog : c’est une bouffée d’air frais, pleine de voyages et d’expériences (d’où l’orthographe anglaise pour la vocation bilingue du site), ainsi que des conseils mode et beauté. Je suis un personnage à moi toute seule et en plus j’invite d’autres personnes à écrire… Donc ce sera forcément bien (sourire).
Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Quand j’étais plus jeune on me surnommait souvent « Miss », ce qui m’irritait au plus haut point ! Aujourd’hui les gens me connaissent, notamment à travers mon activité de journaliste. J’ai donc choisi d’utiliser un pseudo pour mes écrits personnels et j’ai pensé naturellement à celui de « Miss Cotton » parce que le coton est ma matière préférée, j’en porte quasiment tous les jours, et que la mode sera très présente sur mon blog.
À qui s’adresse votre blog ?
-Au premier abord, il ressemble à un blog féminin. Mais en réalité, il s’adresse à tous. Mon carnet de voyages pourra intéresser aussi bien les femmes que les hommes, toutes générations confondues. J’y raconte mes rencontres, mes impressions parfois faussées par le fantasme et les préjugés que nous pouvons nourrir à l’égard de ceux qui n’ont pas la même couleur de peau, par exemple. Et dans ces cas-là, il arrive qu’un simple échange modifie les choses. Chaque rencontre est unique et mon ton, bien que j’ai choisi le registre humoristique, ne vous laissera jamais sur le même ressenti. C’est aussi ça les voyages ! Sans oublier les paysages à couper le souffle… Une façon de vous emmener dans ma valise !
Ce projet diffère de votre registre habituel… Pourquoi ce changement ?
Miss Cotton est un bébé que je porte en mon sein depuis de nombreuses années. Mais le perfectionnisme et le complexe de la journaliste n’assumant pas forcément de parler de son quotidien à la première personne m’ont ralentie. Je me jette à l’eau avec l’acceptation que la perfection n’existe pas mais l’intime conviction que rire de la vie est nécessaire. Mes amis me demandent depuis plus de dix ans de raconter mes anecdotes parce que j’ai l’étrange habitude de conter mes aventures, mêmes les plus tristes, avec un humour sans faille.
Au regard du nombre croissant de blogs féminins, quelle sera la valeur ajoutée du vôtre ?
J’ai horreur des comparaisons… Mais à la différence de beaucoup de blogs féminins, le mien apportera une expertise. Beaucoup de bloggeuses ne font malheureusement que survoler les sujets qu’elles abordent. Par exemple, en ce qui concerne mes conseils beauté, cela fait douze ans que je suis nappy. À l’âge de 18 ans, j’ai décidé que je ne voulais plus porter de faux cheveux. Il n’y avait pas grand-chose sur Internet à ce sujet, j’ai donc appris par mes propres moyens à m’occuper de mes cheveux, tout comme de ma peau… Je pourrai donc vous parler de mon expérience. Et pour la valeur ajoutée, les internautes jugeront (sourire)!
Collaborez-vous avec d’autres professionnels ou d’autres plateformes pour ce projet ?
Vous êtes les premiers à avoir répondu favorablement à ma proposition de collaboration, et je vous en remercie. Vous m’avez certainement porté bonheur parce que j’ai ensuite reçu des retours positifs de Je Wanda, puis d’Afropunk, pour qui je vais coécrire en anglais. J’attends encore d’autres réponses. Ce qui fait que je me sens moins seule. J’ai également eu beaucoup de soutien de la part de mes proches, beaucoup m’ont encouragée et parfois même proposé leur aide, en graphisme, illustration, relecture et même en contribution. Du coup j’ai quelques mois d’avance de façon à ne pas perturber mes activités professionnelles qui sont déjà très prenantes. Mon entourage est riche d’horizons professionnels et de milieux différents. Ainsi, lorsque je vous raconterai New York et qu’une autre amie le fera également, nous ne vous montreront pas les mêmes choses, et c’est ça qui est intéressant : confronter différents points de vue, élargir ses œillères. Pour des destinations telles que la Cisjordanie, Israël, le Japon, la Russie ou encore le Brésil, ce sera encore plus parlant.
À partir de quand pourra-t-on s’abonner ?
Je vous invite à me suivre sur les réseaux sociaux afin de ne pas rater la date de lancement. J’ai envie de vous dire que c’est pour dimanche mais j’ai peur d’être à l’heure africaine (sourire). Plus sérieusement, je ne suis pas à l’abri d’un imprévu lié à mon travail, mais je me lance et vous donne rendez-vous dimanche à midi !