Gérard Niyondiko et Moctar Dembele, ces deux étudiants chercheurs africains qui ont mis au point un savon, baptisé « le Faso soap », qui serait capable de réduire la transmission du paludisme.
L’un est Burkinabè et l’autre, Burundais. Ils ont tout simplement inventé un savon ‘miracle’ capable d’éloigner les moustiques, de tuer leurs larves, empêchant ainsi le paludisme de se transmettre de l’animal à l’homme.
Un coup de génie
Le « Faso soap » est composé « de citronnelle, de karité et d’autres ingrédients gardés secrets (…) Se laver et faire sa lessive avec ce savon permettrait, en principe, d’éviter la prolifération des moustiques qui se reproduisent rapidement dans les eaux stagnantes », rapporte le site Mrmondialisation.org. Et de préciser : « ce savon ne présente pas d’effet secondaire contrairement aux habituels traitements préventifs. De plus, il ne sollicite aucun changement d’habitude (…) » Enfin, son coût est très abordable.
Il faut dire que le paludisme, aussi appelé malaria, fait 600 000 morts par an, notamment en Afrique ou en Amérique latine. La trouvaille de ces deux étudiants africains est, donc, une bonne alternative de lutte contre la propagation de la maladie.
En 2013, ils ont d’ailleurs été récompensés par la prestigieuse université américaine de Berkley, dans l’Etat de Californie, pour leur coup de génie.