Lundi, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Gao et à Bamako. Au menu : la menace terroriste et l’accord de paix signé entre les rebelles et le gouvernement malien.
Paris et Bamako, main dans la main. D’où le déplacement de Jean-Yves Le Drian au Mali. Lundi, le ministre français de la Défense a rencontré les troupes françaises à Gao, deuxième grande ville du pays.
Objectif : mettre en place le renforcement de la coopération militaire entre les forces armées maliennes et l’armée française. « Je pense qu’il faut faire en sorte que les liens entre la Minusma, qui aura une responsabilité majeure dans cette affaire, soient plus resserrés encore pour avoir une meilleure collaboration », a-t-il déclaré, rapporte RFI Afrique.
A Bamako, on approuve. « Aujourd’hui, une de nos grandes tâches, c’est de faire face au terrorisme. Les forces armées maliennes et le dispositif Barkhane travaillent ensemble et cela va se renforcer », affirme Tiéman Coulibaly, ministre malien de la Défense.
Un pays sous tension
Et pour cause, ces derniers mois, les attentats terroristes se sont multipliés. Pour rappel, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué une attaque aux roquettes contre la base de la Minusma, le 25 mai. Le 28 mai, un autre attentat à l’explosif a visé un convoi de la Minusma à Gao. Selon l’ONU, trois personnes ont été blessées. Sans oublier l’attentat de Bamako, perpétré le 7 mars, qui a causé la mort de 5 personnes dont un Français.
Par ailleurs, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a rencontré Ibrahim Boubacar Keita. Et de saluer l’accord de paix signé entre les rebelles et le gouvernement malien. « Même si demain c’est une nouvelle étape qui s’ouvre, il importait de marquer ce moment. Et je suis venu à la fois par respect et par amitié pour le président du Mali, mais aussi pour le peuple malien », a-t-il dit.
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