Le personnel réclame la démission de la direction qui estime, pour sa part, que ce mouvement social est illégal.
Malgré la grève, de nombreux vols sont néanmoins assurés par les employés réquisitionnés. Force est de constater que c’est l’arbre qui cache la forêt.
Pour preuve, la situation est bloquée. Et pour cause, les salariés sont remontés car leur cotisation n’a pas été versée à la caisse de retraite. Puis, ils ne comprennent pas la décision de la direction d’acquérir de nouveaux avions : selon eux, cette stratégie est suicidaire sur le plan financier.
Pourtant, les responsables de la compagnie nationale aérienne campent sur leur position. « Le fait qu’il y avait la procédure disciplinaire à l’encontre de certaines personnes (les quatre initiateurs de cette grève, ndlr) en interne qui en quelque sorte a déclenché cette grève que je qualifie d’illicite parce qu’il y a certaines dispositions du code du travail qui n’ont pas été respectées », explique Raja Raelison, directeur général d’Air Madagascar, indique RFI Afrique.
C’est ce licenciement qui a mis le feu aux poudres. Du coup, certains vols, notamment ceux en direction des Comores, sont perturbés.