Ce mercredi, le Traité de libre-échange tripartite a été officiellement lancé par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Cette union économique se compose de 26 des 54 pays africains.
Un marché commun d’exception. Les dirigeants de 26 pays d’Afrique de l’Est devaient signer, ce mercredi 10 juin à Charm el-Cheikh, en Egypte, le Traité de libre-échange tripartite (TFTA).
L’union regroupe trois régions économiques du continent : le Marché commun des Etats d’Afrique australe et de l’Est (Comesa), la Communauté d’Afrique de l’Est (L’EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). « Nous terminons les formalités. Le texte du traité est prêt », déclare à l’AFP Mounir Fakhri Abdel Nour, le ministre égyptien de l’Industrie et du commerce.
Cette zone tripartite rassemble aussi bien l’Afrique du Sud que l’Egypte, les deux économies africaines les plus développées, que des nouveaux pays émergents comme l’Ethiopie, l’Angola, le Mozambique et le Kenya, etc. Au total, les 26 Etats de la TFTA comptent 625 millions d’habitants pour 1 000 milliards de dollars de PIB (soit 900 milliards d’euros).
Faciliter la circulation des biens et des marchandises
Cet accord de coopération économique se fixe comme objectifs de faciliter la circulation des biens et des marchandises et d’améliorer la participation de l’Afrique dans les échanges internationaux. Pour ce faire, la « Tripartite » prévoit de simplifier les mesures administratives et de réduire les contraintes douanières.
Le Traité de libre-échange tripartite doit être entériné d’ici deux ans par les Parlements des 26 pays signataires.
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