Le 1er juin, le ministre sénégalais de la Justice ouvrira la première conférence sur l’enseignement de la Shoah à Dakar. Il s’agit d’enseigner l’histoire des génocides afin de promouvoir la culture de la paix et le rapprochement culturel.
Au lendemain du 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, le Projet Aladin et l’Unesco organisent, le 1er juin à Dakar, la capitale sénégalaise, la première conférence internationale en Afrique sur la prévention des génocides.
Le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba ouvrira cette conférence qui accueillera plusieurs ministres de l’Education des pays de l’Afrique de l’ouest, ainsi que de nombreux diplomates et universitaires occidentaux et africains.
Il s’agit d’enseigner l’histoire des génocides, comme la Shoah, afin de promouvoir la culture de la paix et le rapprochement culturel. Pour ce faire, l’histoire de l’Holocauste sera désormais enseigner dans les écoles africaines.
De quoi satisfaire le président français François Hollande qui voulait que ce crime contre l’humanité soit enseigné partout dans le monde. Pour lui, cela permettra de « désamorcer » l’antisémitisme.
Le sommet de Dakar s’inscrit dans une série de six conférences internationales placées sous le même thème en Afrique, Asie et Moyen-Orient.