Chris Hani, l’autre martyr de la lutte contre l’apartheid

Chris Hani (1942-1993) fut un militant anti-apartheid majeur, chef de Umkhonto we Sizwe, la branche paramilitaire de l’ANC, le parti de Nelson Mandela. Son assassinat entraîna, par peur d’une guerre civile, l’organisation des premières élections présidentielles démocratiques en Afrique du Sud.

Chris Hani, l’autre martyr de la lutte contre l’apartheid

Né en 1942 en pays xhosa, Chris Hani s’enrôle dès 1957 dans l’ANC Youth League, la branche junior du plus important parti d’opposition à l’apartheid en Afrique du Sud. Arrêté pour sympathie au communisme, il s’exile au Lesotho en 1963. Après avoir voyagé en URSS où il avait reçu une formation militaire et avoir servi pendant la guerre de libération zimbabwéenne, il rejoint la Zambie, alors siège de l’ANC en exil et prend la tête d’Umkhonto we Sizwe, sa branche paramilitaire. Il revint en Afrique du Sud après le re-légalisation de l’ANC où par son charisme et sa popularité, il devint le véritable leader du peuple de la lutte contre l’apartheid en raison de ses positions parfois radicales.

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Il a toutefois soutenu la suspension d’Umkhonto we Sizwe en faveur des négociations de paix. Son assassinat par un suprématiste blanc d’origine polonaise en 1993, sur le point de plonger le pays dans une situation de guerre civile, accélérera l’organisation des premières élections présidentielles démocratiques gagnées par Nelson Mandela moins d’un an plus tard.

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