Samedi après-midi, Pierre Ngollo, secrétaire général du Parti Congolais du Travail (PCT) était à Paris. Sa visite n’a visiblement pas été bien accueillie par la diaspora congolaise…
Alors qu’il était dans la capitale pour une réunion, en vue de préparer la présidentielle de 2016, Pierre Ngollo a pu constater que le parti au pouvoir n’a plus la cotte auprès des congolais. Les combattants, ainsi que les dissidents anonymes s’en sont prit physiquement à monsieur Ngollo et à sa garde. Ce dernier a reçu de la farine en plein visage et a été tabassé après qu’une bagarre ait éclatée entre ses gardes du corps et les militants.
Le président Denis Sassou Nguesso s’était vu humilié la veille, au Sénégal, lors du sommet de la francophonie. Aucun temps de parole ne lui a été accordé.Tout cela trahit le sentiment de lassitude des congolais et des étrangers à l’égard du pouvoir en place, depuis déjà trop longtemps.
Ces événements feront-ils prendre conscience aux dirigeants congolais que le temps de l’alternance est arrivé ? Ou alors, le président durcira-t-il le ton en organisant la répression ?