Tidjane Thiam : quand la France dit NON à l’excellence NOIRE !

Ce Franco-Ivoirien né en 1962  est le premier patron noir du FTSE, la Bourse anglaise. Eh oui, il a échappé aux Français car les grandes entreprises de cette nation ne lui ont jamais laissé l’opportunité d’exceller dans l’Hexagone.

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Pourtant, Tidjane Thiam est polytechnicien, major de sa promotion aux Mines, excelle à l’Insead (Institut européen d’administration des affaires), sans pour autant attirer l’attention des groupes français.
C’est chez l’américain McKinsey que ce jeune homme d’exception fait une grande partie de sa carrière parisienne (1986-1994), écourtée sur « commande » de Henri Konan Bédié. Tidjane Thiam rentre en Côte d’Ivoire pour y occuper des fonctions gouvernementales, notamment à la BNETD (Bureau national d’Etudes techniques et de Développement).

En 1999, le coup d’État qui secoue le pays tout entier contraint Tidjane Thiam à repartir en France, chez McKinsey. Ce retour est sous le signe de la désillusion et de la frustration. En effet, cet ingénieur bardé de diplômes, avec un solide parcours politique à son actif, ne trouve pas de poste à hauteur de ses qualifications. Il a beau chercher, en vain… Il décide de s’expatrier outre-Manche pour tenter sa chance au pays de Big Ben.

Et le pari est gagnant ! Après une expérience chez l’assureur britannique Aviva, puis un poste clé chez Prudential dont il prend la tête en 2009, Tidjane devient un maître de la City.
Il est le premier patron noir d’une entreprise du Footsie, le CAC 40 anglais. Il est maintenant à la tête d’un empire de l’assurance, avec 13 millions de clients en Asie, 4 millions aux États-Unis, 7 millions au Royaume-Uni.
Ce rejeté « français », qui attendait désespérément que la France lui ouvre une porte, est désormais un proche conseiller de Cameron, dîne avec Obama et est une fierté pour toute l’Angleterre dans le domaine de l’assurance.

Que nous revèle ce portrait ? Courage, persévérance et ambition. Pourtant bien loti, car issu d’une famille de privilégiés de par ses deux parents, il n’en reste pas moins que Tidjane, bien que « français », a dû quitter la France, comme tant d’autres talents noirs, pour briller.

Ce  businessman brillant est aussi un homme engagé dans de multiples organisations visant à développer l’économie en Afrique, comme l’African Progress Panel (APP). Son parcours international et sa vision économico-financière font de lui un homme clé.

Plus qu’un exemple d’excellence professionnelle, le parcours de Tidjane Thiam est tristement révélateur d’un système français attardé et discriminatoire, qui n’apprend rien de ses voisins et alliés étrangers.

NOFI brossera de nombreux portraits tels que celui Tidjane Thiam, grande figure de réussite et souffle d’espoir dans un pays où être noir ne présage pas un avenir prometteur.

Pourtant, Tidjane Thiam est polytechnicien, major de sa promotion aux Mines, excelle à l’Insead (Institut européen d’administration des affaires), sans pour autant attirer l’attention des groupes français.
C’est chez l’américain McKinsey que ce jeune homme d’exception fait une grande partie de sa carrière parisienne (1986-1994), écourtée sur « commande » de Henri Konan Bédié. Tidjane Thiam rentre en Côte d’Ivoire pour y occuper des fonctions gouvernementales, notamment à la BNETD (Bureau national d’Etudes techniques et de Développement).

En 1999, le coup d’État qui secoue le pays tout entier contraint Tidjane Thiam à repartir en France, chez McKinsey. Ce retour est sous le signe de la désillusion et de la frustration. En effet, cet ingénieur bardé de diplômes, avec un solide parcours politique à son actif, ne trouve pas de poste à hauteur de ses qualifications. Il a beau chercher, en vain… Il décide de s’expatrier outre-Manche pour tenter sa chance au pays de Big Ben.

Et le pari est gagnant ! Après une expérience chez l’assureur britannique Aviva, puis un poste clé chez Prudential dont il prend la tête en 2009, Tidjane devient un maître de la City.
Il est le premier patron noir d’une entreprise du Footsie, le CAC 40 anglais. Il est maintenant à la tête d’un empire de l’assurance, avec 13 millions de clients en Asie, 4 millions aux États-Unis, 7 millions au Royaume-Uni.
Ce rejeté « français », qui attendait désespérément que la France lui ouvre une porte, est désormais un proche conseiller de Cameron, dîne avec Obama et est une fierté pour toute l’Angleterre dans le domaine de l’assurance.

Que nous revèle ce portrait ? Courage, persévérance et ambition. Pourtant bien loti, car issu d’une famille de privilégiés de par ses deux parents, il n’en reste pas moins que Tidjane, bien que « français », a dû quitter la France, comme tant d’autres talents noirs, pour briller.

Ce  businessman brillant est aussi un homme engagé dans de multiples organisations visant à développer l’économie en Afrique, comme l’African Progress Panel (APP). Son parcours international et sa vision économico-financière font de lui un homme clé.

Plus qu’un exemple d’excellence professionnelle, le parcours de Tidjane Thiam est tristement révélateur d’un système français attardé et discriminatoire, qui n’apprend rien de ses voisins et alliés étrangers.

NOFI brossera de nombreux portraits tels que celui Tidjane Thiam, grande figure de réussite et souffle d’espoir dans un pays où être noir ne présage pas un avenir prometteur.

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