« Sache que la corps grossier est pour toi ce que la maison est pour le locataire
«La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament , mais en prenant le médicament »
«L’on devient ce que l’on connaît »
«Il n’y a pas de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée. Que jamais mes yeux ne voient une société où la moitié du peuple est maintenue dans le silence. J’entends le vacarme de ce silence des femmes, je pressens le grondement de leur bourrasque, je sens la furie de leur révolte. J’attends et espère l’irruption féconde de la révolution dont elles traduiront la force et la rigoureuse justesse sorties de leurs entrailles d’opprimées.»
«Nous serions les plus grands, les plus beaux et les plus forts; si nous luttons tous contre un même ennemi sans vouloir partager une infinie douceur envers le pouvoir de titan du colonialisme, aussi persistant sur plusieurs manières ! L’unité et le progrès du bien de notre peuple, c’est ça le vrai changement de l’Afrique.»
«Tout homme doit avoir des amis et des ennemis.»
«Il faut nourrir d’abord chaque Africain, l’instruire, le soigner, le vêtir et également lui donner la possibilité de son épanouissement culturel pour son expression quotidienne.»
Thomas Sankara est un homme politique anti-impérialiste,panafricaniste et tiers-mondialiste burkinabé . Il est né le 21 décembre 1949à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso.
Il incarne et dirige la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu’à son assassinat lors d’un coup d’État qui amène au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Il fait notamment changer le nom de la Haute Volta, nom issu de la colonisation, en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, qui est un mélange de moré et de dioula et signifie pays des hommes intègres. Il conduit une politique d’affranchissement du peuple burkinabè. Son gouvernement entreprend des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l’éducation, l’agriculture et le statut des femmes.