La mondialisation n’existe plus!

La mondialisation telle que nous l’avons connue a cessé d’exister depuis la perte plus que symbolique des deux tours et les crises qui s’en sont suivies. Dans un cycle évolutif, on est repassé d’une économie de marché à une économie de communautés (notamment ethniques, régionales, temporelles, virtuelles…), avec la spécificité que celles-ci sont plus interconnectées que dans le passé des concentrations.

Les défis actuels des économies pour maintenir un niveau minimum de croissance et assurer un taux d’employabilité convenable amène à définir des alternatives pour certaines couches de la population aux revenus insuffisants (et non à faible revenus. La nuance a sa valeur ici). En effet, cette catégorie de ménages peut s’intégrer dans l’économie par des initiatives ou des projets d’affaires ethniques et représenter un segment non négligeable du PIB.

Beaucoup peuvent être amenés à se demander s’ils sont concernés par cette réalité et s’ils ont intérêt à y accorder leur attention. La cible de cette dynamique est donc les membres des diasporas vivant dans des pays « économiquement développés » et des membres natifs de ces pays voulant s’initier à une façon informelle de faire des affaires.

Devenir entrepreneur(e) ethnique n’est qu’une question d’écosystème financier ou de barrière à l’emploi. Avec le boom des migrations pour raisons économiques, beaucoup sont amenés à choisir cette voie. Le principe de solidarité entre entrepreneurs peut créer plus d’impact que la vision classique de mise en concurrence sur le marché. Jumeler des structures économiques tend à réguler les déséquilibres issus de la mondialisation. Nous verrons avec le temps comment nous adresser aux couches endogènes plus fortement impliquées dans l’économie informelle.

Voici une simple situation qui vous permettra de vous faire une idée sur la pertinence de cette dynamique pour votre situation : vous recevez une aide sociale qui ne vous suffit pas et vous rencontrez une barrière à l’emploi du fait de votre profil professionnel inadapté, vous souhaitez acquérir une indépendance financière le temps de consolider votre parcours d’intégration ou d’assise sociale. Vous avez un emploi régulier, êtes contraint de rester à la maison temporairement, ou encore voulez améliorer vos revenus. Prendre un deuxième emploi ne vous convient pas. Depuis un certain moment vous vous demandez si vous ne devez pas commencer un simple commerce sur la base de talents que vous avez naturellement ou d’un choix du cœur, quitte à en faire votre activité principale plus tard si ça marche bien. Il faut associer à ce désir une approche réaliste et professionnelle pour assurer ses chances de prospérer. Plusieurs outils s’offrent à vous, sachant que l’important n’est pas toujours de savoir écrire un bon plan d’affaires, mais de maîtriser les éléments de son entreprise sur le bout des doigts pour rassurer, voire convaincre un éventuel investisseur.

L’économie informelle n’est pas l’économie souterraine, il vous faudra faire un choix fiscal à la fin de cette démarche en demandant conseil à votre comptable avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ethnique. Êtes-vous prêts ?

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