[INSPIRATION] PORTRAIT DE SABRINA-MATHILDE BANDUNDI : ETOILE DE LA DIASPORA

« J’aime bien les challenges, je me dis : Qui ne tente rien n’a rien ».

L’équipe de rédaction NOFI a rencontré la jeune et jolie Sabrina-Mathilde. Animatrice, présentatrice et femme d’affaires, elle mène sa carrière brillamment depuis quelques années et est en passe de devenir l’une des grandes figures noires des médias français. Epanouie dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, la jeune femme qui se marie bientôt, est ambitieuse et déterminée. Douce et disponible, c’est dans un café de la plus belle avenue du monde qu’elle a accepté de  nous exposer son #ambitiouslife ; de son parcours à ses activités actuelles. Une Success story faite de chance et de travail, qui en  inspirera plus d’un…

Par SK

Comment t’es tu lancé dans les médias ?

A l’origine, je’ n’étais pas du tout dans les médias. J’ai fait une école de commerce et parallèlement à mes études, à l’âge de dix huit ans, je me suis associée à ma sœur et nous avons lancé notre premier institut de beauté.

Un jour, on a été à un speed-dating professionnel et c’est là-bas qu’on a rencontré le producteur de l’émission Tantine. Il nous a invitées sur le plateau  pour parler de notre parcours de jeunes entrepreneurs et de notre activité. Après l’émission, il a trouvé que je m’étais bien débrouillée et m’a proposé de venir passer des essais pour des chroniques; j’avais revue l’émission et j’avais pourtant trouvé que c’était une catastrophe ! (rires).

Je devais partir à l’étranger faire un stage et, c’est à mon retour qu’il m’a relancée. Voilà maintenant quatre ans que l’aventure se poursuit (sourire). Ensuite, ça s’est enchaîné et petit à petit j’ai commencé à présenter des galas, des concours de beauté, etc…

Aujourd’hui, on a deux salons Elikia Beauty.

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Ton parcours est finalement très éloigné de ce que tu fais, tu as eu de la chance !

La plupart de mes collègues ont fait des écoles de journalisme ou une grande école d’audiovisuel (l’ACAD), moi j’ai fait de la communication dans mon école de commerce mais c’était différent. J’ai appris sur le terrain et à ce niveau là j’ai eût de la chance. Ce qui est bien dans ma formation c’est que j’ai acquis une grande ouverture d’esprit ; je me suis spécialisée dans la finance mais ce qu’on apprenait était quand même très général. Directement en lien avec mon cursus, je travaille pour un cabinet de gestion.

 

As-tu le choix de tes chroniques ?

Effectivement, ce qui est bien à TéléSud c’est qu’on peut faire des chroniques qui nous ressemblent. On fait nous-mêmes les recherches, donc on peut parler des choses qu’on apprécie et c’est très bien.

Je mets souvent en avant les associations, par rapport aux personnes que j’ai rencontrées ou aux concepts que j’ai testés. Je suis dans l’optique de faire connaître les initiateurs de concepts parce que derrière un concept il y a toujours une histoire et à travers les chroniques on a cette liberté là.

 

Pour l’instant, tu restes quand même dans des médias communautaires, pourrais-tu travailler pour des médias plus généralistes ?

Si j’avais fait la démarche de travailler pour des médias, peut-être que je me serai tournée vers n’importe lequel, mais comme c’est une opportunité qui m’est tombée dessus, je suis contente que ce soit pour des médias et  des émissions tournées vers le continent. Cela me permet de garder un lien avec mes origines et d’améliorer mes connaissances quant à ma culture, notamment en rencontrant des artistes et des auteurs africains. Je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe là-bas, je voudrais pouvoir me projeter et peut être, vivre au Congo plus tard. Je suis vraiment disposée pour tout projet à développer là-bas. Je trouve valorisant que l’Afrique tente de s’élever.

Aussi, je travaille comme présentatrice et chroniqueuse sur l’émission Africaine et Parisienne depuis septembre 2013, le concept m’a tout de suite plu car il fait le pont entre deux cultures (la culture française et la culture africaine) et permet à toute cette équipe d’africaines fières de revaloriser l’image du continent.

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L’image Sabrina-Mathilde, tu la gère seule ou tu as une équipe avec toi ?

Au début je travaillais seule mais comme il y’a beaucoup de sollicitations, j’ai maintenant quelqu’un qui m’assiste pour le traitement des mails. Lorsque ce sont de gros contrats, je m’entoure de personnes plus compétentes.

Pour le choix des projets, c’est beaucoup de bouche-à-oreille. Je suis très ouverte car, je pars du principe qu’on peut travailler avec tout le monde et qu’il n’y a pas de petits projets. Il faut bien commencer quelque part.

 

Aimerais-tu te spécialiser dans un secteur médiatique précis ?

Pour l’instant ça me plaît d’être sur plusieurs choses à la fois, en France, on a tendance à vouloir s’enfermer dans une seule carrière alors qu’aux Etats-Unis par exemple, on peut avoir plusieurs casquettes. Tout se passe bien et les opportunités sont là donc j’accepte, et  je reste ouverte à d’autres choses.

On est jeunes et on a la chance d’avoir fait des études, contrairement à nos parents qui n’ont pas eût de revalorisation de leurs diplômes en arrivant ici. Ma mère par exemple, est ingénieur en bâtiment, mais diplômée à Kinshasa, son grade n’a pas été reconnu ici. C’est aussi pour elle que je cherche à me surpasser, donc, puisque j’ai la force et la motivation, je fonce. Jusqu’ici j’ai eût la possibilité d’allier toutes mes activités sans avoir à faire un choix.

A terme je me vois quand même lancer mon émission avec mon propre concept.

As-tu souffert de discrimination au niveau professionnel ?

Le monde est comme ça mais c’est à nous d’être comme on est, sans revendication particulière, on peut être là dès lors qu’on est compétent. Il y’aura toujours de la discrimination mais je pense qu’on ne doit pas se cacher derrière ça.

 

Es-tu impliquée dans le milieu associatif ?

Oui. Pour des causes qui me tiennent à cœur je donne de mon temps bénévolement, c’est le cas pour ALLIANCE MONDE ESPOIR, une association avec laquelle travaille Elykia Beauty. C’est important de ne pas oublier la valeur éthique et solidaire de notre marque, là ce n’est pas du business, nous sommes vraiment impliquées. Cette association lutte contre la malvoyance en Afrique, particulièrement dans les villages où les populations peinent à accéder aux soins. Il y’a des distributions de matériel, des tests de dépistages, il y’a eût des actions au Cameroun, au Sénégal et au Congo. Récemment, le salon Beauty Attitude qu’on a organisé était justement en partenariat avec AME et tous les fonds récoltés ont été reversés à cette cause.

 

Quelle est ton actualité ?

On arrive au terme des saisons de tournage mais Tantine revient bien sûr à la rentrée , et on peut également me retrouver sur Africaine et Parisienne. Sinon, l’activité des salons ne faiblit pas, il y’a toujours des événements beauté. Pour le reste, j’accepterai les opportunités au jour le jour…

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En parlant de Tantine, présente nous un peu cette vaillante équipe.

Il y’a la présentatrice, Nadine Patricia et plusieurs chroniqueurs, dont Aissatou, Malek, Remi Ferrera et moi. En dehors de ça, on travaille tous sur des projets différents mais, nous nous retrouvons une fois par semaine pour l’enregistrement. Il y’a d’autres chroniqueuses ponctuelles, qui font aussi partie de la famille. C’est un plateau éclectique avec des personnalités et des thématiques différentes, chacun de nous apporte sa touche.

 

 Quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à la jeune génération que tu inspires ?

Je marche avec le principe de la foi, dans ma langue maternelle « Elikia » signifie « espoir » et c’est cette philosophie que j’applique à ma vie, pour tous mes projets.

Si je peux adresser un message : il ne faut pas négliger sa vie de femme, fonder une famille c’est ce qu’il y’ a de plus important ! Quand on veut entreprendre il y’a beaucoup de choses à sacrifier mais surtout pas celle-ci, c’est bien de bosser et d’avoir des projets mais une fois rentré chez soi, on aspire à retrouver sa famille.

Enfin, je dirais qu’il  ne pas avoir peur de croire en ses rêves, sans se poser trop de questions. Il faut appeler à l’existence ce qui n’existe pas et ne surtout pas oublier de vivre !

 

Retrouvez Sabrina-Mathilde sur sa page officielle : www.facebook.com/Glamsidebysabrina?fref=t

 

SK
SK
SK est la rédactrice/ journaliste du secteur Politique, Société et Culture. Jeune femme vive, impétueuse et toujours bienveillante, elle vous apporte une vision sans filtre de l'actualité.

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